Les communautés baatonu, boo et peule ont célébré, samedi 31 mars dernier à Bembèrèkè, la deuxième édition du festival du Tako. C’était également l’occasion pour promouvoir leurs cultures, arts et styles vestimentaires.
Considérée comme le deuxième grand rendez-vous identitaire de l’aire culturelle baatunu, boo et fulfulde, l’organisation du Festival du Tako (Festako) s’inscrit dans le cadre de la valorisation des différentes cultures du Bénin. Bembèrèkè a accueilli, samedi 31 mars dernier, l’évènement qui était à sa deuxième édition.
En effet, le tako, tenue traditionnelle réalisée à base du pagne tissé, est un prestige chez les Baatunu, Boo et Fulfude. D’où l’importance de ce festival dont la première édition a eu lieu l’année dernière à Bembèrèkè.
Le Festako vise aussi à montrer l’importance de la culture dans le développement et la consolidation des liens de fraternité et de solidarité entre les filles et les fils de Bembèrèkè.
Pour le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, il permet d’avoir une meilleure connaissance de la culture et des pratiques des peuples baatonu, boo et fulfulde. « Il est une occasion pour montrer les richesses de leurs valeurs culturelles et cultuelles, puis de contribuer à leur pérennisation », a-t-il poursuivi. Selon lui, le Festako est une occasion de démonstration et d’affirmation de l’identité et de la diversité des valeurs de l’aire culturelle baatonu, boo et fulfulde. « Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines », a rappelé le préfet, citant Marcus Garvey.
La commune, à travers son maire Miftaou Sambo, a promis de jouer sa partition au cours de chaque édition. A sa suite, le président de la Commission nationale de linguistique baatonu, Augustin Tabé Gbian, a exhorté les populations de cette aire culturelle à s’approprier le festival
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori