Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales ont été une nouvelle fois reçus par le président du Conseil économique et social, Tabé Gbian. C’était dans la matinée d’hier au siège de l’institution. Au menu des échanges, le dégel de la fronde sociale qui paralyse le pays depuis trois mois environ.
Le président du Conseil économique et social Augustin Tabé Gbian poursuit sa médiation pour un dénouement de la crise qui secoue le Bénin depuis plusieurs mois. Ainsi, il a invité une nouvelle fois les partenaires sociaux hier, au siège de l’institution, après leur rencontre du 1er mars dernier, dans le but de proposer des solutions tangibles pour une issue favorable. Au terme de cette rencontre qui a duré plus d’une heure, Anselme Amoussou secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a exposé le contexte de leurs présences au siège du Conseil économique et sociale. La présence de tous les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, à l’en croire, démontre que tous les partenaires sociaux sont ouverts au dialogue. « Nous avons constaté l’engagement du président du Ces pour un dénouement de la crise. Les centrales et confédérations syndicales ont pris acte des propositions du Ces. Cependant, l’attitude de l’exécutif depuis le début de ces mouvements ne permet pas le dégel », a-t-il laissé entendre. Selon ses propos, le président du Ces a fait une proposition assortie de demande que les secrétaires généraux des centrales syndicales se chargeront d’étudier. « Les enseignants ne veulent pas que l’année soit invalidée. Ainsi, s’il peut avoir un changement d’attitude du côté de notre vis-à-vis, cela peut permettre le dégel que nous souhaitons tous », a-t-il conclu.
Mickaël VOGBE (coll.)