Depuis deux ans qu’il est au pouvoir, le gouvernement du Nouveau départ ne se lasse pas de chercher la formule magique pour relever le défi de l’insécurité au Bénin. A cet effet, de nombreuses mesures ont été prises par le président Patrice Talon et son équipe pour assurer la quiétude des populations.
Depuis l’avènement du système en place, l’insécurité a connu un répit. Les braquages opérés ici et là ont cessé. Les populations, autrefois sous la menace permanente d’agression, vaquent tranquillement à leurs occupations. Une fois installé en effet, le régime du Nouveau départ a engagé une série de réformes dans le domaine sécuritaire pour relever le défi de l’insécurité au Bénin. Ainsi, les unités de la Police et de la gendarmerie ont été dotées de moyens roulants. Les primes et diverses allocations des agents de sécurité ont connu une hausse. Un système d’alerte a été mis en place pour prévenir toute forme de gangstérisme. Un nouveau plan sécuritaire a été élaboré et mis en vigueur. La Police et la Gendarmerie nationales ont été même fusionnées pour lutter contre le grand banditisme. Le recrutement de nouveaux policiers (1000) a été annoncé. Leur mission, patrouiller nuit et jour dans les grandes agglomérations du pays afin de faire échec aux sombres entreprises des larcins. La mise en service du numéro vert d’urgence à savoir le 166 (appel gratuit) pour dénoncer des faits de criminalité et les comportements suspects a permis de déjouer les plans de braquage. Au total aucun braquage n’a été en effet observé depuis le 1er janvier 2018. Des actes ont été également pris pour mettre un terme au rançonnement sur nos routes. La sécurité est renforcée sur le long du Corridor frontalier afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
Les mesures prises contre les flics
Pour baisser de façon drastique la délinquance dans nos villes et campagnes, le gouvernement a pris des mesures drastiques. Ainsi, de nombreux agents de sécurité publique ont fait les frais des réformes engagées par le gouvernement Talon. Si certains ont été mis aux arrêts de rigueur pour non-port de tenue règlementaire, d’autres, par contre, ont été châtiés pour légèreté dans l’exercice de leur fonction. Ainsi, des braquages ont coûté leurs postes à certains hauts gradés de la Police nationale. Il faut dire que les flics qui ne sont pas prêts à accompagner les réformes en vue d’assurer la libre circulation des personnes et des biens ont systématiquement fait les frais de la rigueur de la gouvernance Talon. En conséquence, la pègre a été neutralisée pour le bonheur des populations. C’est dans cette dynamique que, blessée dans son amour propre, la Police républicaine a mis en place un système d’alerte qui lui permet de limer les ongles à la cybercriminalité. Ainsi, les crimes crapuleux commis au nom de la divinité klinsi ont cessé et les criminels interpellés par les hommes de Nazaire Hounnonkpè. Pour ce faire, il a été mis en place l’opération ‘’Rambo’’ pour la chasse aux cybercriminels et les auteurs de crimes rituels. Ce qui a valu des satisfécits décernés aux policiers par des visiteurs étrangers qui notent l’amélioration et le professionnalisme dont ils font montre. Ce qui traduit bien que les actions initiées par le président Talon et son gouvernement portent leurs fruits.
Les attentes
Outre le redéploiement du personnel, le gouvernement doit faire aboutir le projet de création de la force unique de sécurité. On est tous d’avis que l’idée est effective depuis janvier 2018, mais il reste a effectué les derniers réglages. La nouvelle tenue de la Police républicaine se fait désirer. De même, le pouvoir doit faire en sorte que cette rivalité qui s’observe sur le terrain entre ces deux forces s’estompe. Le gouvernement doit également assurer un mieux-être aux agents de la Police républicaine. Les textes et autres attributs de la force unique de sécurité doivent être définis et vulgarisés.
Odi I. Aïtchédji
Prévention des catastrophes, l’Anpc mieux renforcée
L’Agence nationale de la protection civile (Anpc) est désormais mieux équipée pour réagir promptement en vue des premiers secours en cas de catastrophes naturelles imprévisibles. Cette structure en charge des crises imprévisibles est désormais pourvue en équipements et matériels en vue d’un renforcement de sa capacité d’intervention. Dans le même sens, l’Anpc est également dotée d’un système d’informatisation de l’Etat civil. Sur ce plan, plusieurs mesures sont prises. Il s’agit de la création des centres secondaires d’Etat civil, la mise en œuvre du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). Egalement, plusieurs autres mesures ont été prises en vue de la gestion des conflits interreligieux. La question de la transhumance sera davantage cernée. A ce niveau, des dispositions sont prises pour contenir et éviter les conflits liés à la transhumance transfrontalière. L’Anpc est désormais dotée du numéro vert 166 rendant l’intervention des sapeurs pompiers et des forces de sécurité plus rapide et plus efficace
AT