Depuis l’avènement du régime du président Patrice Talon, beaucoup de réformes ont été initiées dans le secteur de la justice. Mais un point d’honneur a été mis sur le désengorgement des prisons et qui rend plus humain le milieu carcéral.
Les prisons et maisons d’arrêt au Bénin sont surpeuplées. Une place qui doit être occupée par 1 prisonnier est occupée par 4 détenus. C’est le constat fait par le régime du Nouveau départ à son arrivée. Ne pouvant rester insensible à cette situation qui risque d’exploser un jour, le président Patrice Talon a demandé un plan d’urgence pour résoudre le problème. Dans un premier temps, il y a eu la classification des prisonniers. En effet, désormais ceux qui sont en détention préventive sont dans les maisons d’arrêt et les condamnés ont pour destination les maisons correctionnelles. Cela a permis de désengorger les prisons et maisons d’arrêt. Ensuite, le gouvernement, à travers le Ministère de la justice, a pourvu en magistrats les cours d’appel d’Abomey et de Parakou qui n’étaient plus fonctionnelles. Cela a permis la tenue de façon régulière des assises. Le gouvernement envisage aussi la construction d’autres maisons d’arrêt et correctionnelles afin de permettre au juge d’être proche des détenus. L’autre réforme important opérée dans le milieu carcéral est la création d’une agence pénitentiaire. Dès l’installation du régime du Nouveau départ, il a été remarqué une dette de près de 2 milliards de FCfa que l’Etat doit aux prestataires de service qui servent le repas aux détenus. Cette dette colossale a agi sur la qualité du repas que servent désormais les prestataires de services aux prisonniers. Le gouvernement s’est rendu compte qu’il ne serait plus judicieux de continuer à confier les problèmes pénitentiaires au cabinet du ministre de la justice. C’est dans cette optique qu’est intervenue la création d’une agence pénitentiaire pour gérer les infrastructures carcérales et surtout les conditions de vie des détenues. L’agence a été installée et un directeur a été nommé pour la diriger. Cette option du gouvernement est en train de montrer son efficacité puisque désormais, l’on ne parle plus des problèmes de transport des détenus des maisons d’arrêt vers les tribunaux et cours, ainsi que de la ration alimentaire des prisonniers. De toutes les façons, le président Patrice Talon et son gouvernement sont décidés à ne pas s’arrêter en si bon chemin afin de respecter les normes internationales en matière de détention et surtout à offrir à la population carcérale un traitement humain. Cela y va de l’image du gouvernement.
Armel Nelson Avadémey