La Csa, la Cgtb, et la Csub ont suspendu leur motion de grève après l’Imp et la Cspib. Les secrétaires généraux de ces différentes centrales et confédérations ont invité les travailleurs à retourner à leurs postes hier mardi 10 avril 2018. Une équipe de la rédaction a fait le tour de quelques écoles et collèges de Cotonou et a constaté une reprise timide des cours.
Seule la directrice de l’Ecole primaire publique Sètovi dans le 10ème arrondissement de Cotonou était au poste le hier mardi 10 avril 2018 lorsque nous étions sur le terrain à 8h 30 minutes. Toutes les autres classes étaient fermées à part celle du Cours moyen 2 (Cm2). « Les cours devront démarrer d’ici à là. Avec la pluie qui s’est abattue le lundi 9 avril 2018 sur Cotonou et environs, il y a des classes qui sont inondées. On est donc obligé de faire sortir les enfants pour nettoyer d’abord les salles de classe », a expliqué la directrice Lucie Azandémé. Par contre, à l’Ecole primaire publique Fifadji, élèves et apprenants étaient en situation de classe. Les 2 groupes pédagogiques que compte cette école sont actifs. Les derniers instituteurs ont renoué avec les classes après la suspension de la motion de l’intersyndicale de la maternelle et du primaire.
« Les titulaires que nous avons ont observé au départ le mouvement de grève. Quelques-uns avaient repris lorsque l’Imp a suspendu sa motion. Aujourd’hui, tous les enseignants sont présents », a confié le directeur Epiphane Dadjo. Non loin de Fifadji, au collège d’enseignement général de Zogbo, les lignes n’ont véritablement pas bougé. Le directeur Maurice Mondé n’a compté que trois enseignants permanents au poste hier matin malgré le mot d’ordre de la Csa, de la Cgtb, et du Csub. A en croire quelques élèves interviewés, certains de leurs professeurs dispensent les cours tandis que d’autres sont absents. Au Ceg Vèdoko, les apprenants déambulent dans la cour de l’école. La première autorité de l’établissement, Justin Yaovi Sèssou, est plutôt étonnée de ne pas voir les enseignants rejoindre leurs postes hier matin. Notons que les trois autres centrales, la Cosi-Bénin, la Cstb et l’Unstb, encore en grève, ont appelé lundi dernier à la poursuite du mouvement de débrayage.
Gildas Azongnissou (Stag)