Le lundi 09 avril 2018, les 13 présumés cybercriminels extradés de Lomé ont été présentés au Procureur de la République du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Sur les 13, 3 ont été relaxés.
10 « gaymen » croupissent à la prison civile de Cotonou étant placés sous mandat de dépôt depuis le lundi 09 avril 2018. Ces hors-la-loi des technologies de l’information et de la communication ont été extradés de Lomé. Ils ont été mis à la disposition de la direction de l’Office de répression de la cybercriminalité qui a mené une enquête minutieuse pour avoir les preuves de leur inculpation. Après cette étape, ils ont été présentés au procureur du tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou pour décider de leur sort. Lors de la comparution, et après avoir examiné les preuves présentées par la direction de l’office de répression de la cybercriminalité, il a été décidé de retenir les 10 hommes dans les liens de la détention préventive. Les trois femmes qui ne sont rien d’autres que des conjoints de ces cybercriminels ont été libérés puisqu’aucune charge n’a été retenue contre elles.
A en croire le commissaire de police Nicaise Dangnibo, directeur de l’office répression de la cybercriminalité, il n’est pas question de baisser la garde puisque le soutien du directeur de la police Républicaine est sans faille. « Nous avons procédé à d’autres arrestations de cybercriminels qui seront présentés aux Procureurs de Cotonou et de Ouidah demain afin qu’au vu des charges, ils puissent décider de la suite à donner aux dossiers », a-t-il souligné. D’autres descentes sont prévues dans les jours à venir pour mettre hors d’état de nuire ces cybercriminels. Au-delà ces cybercriminels, deux autres catégories de grands escrocs ont été arrêtées par les hommes du commissaire Nicaise Dangnibo. Dans la parution de demain, nous vous donnerons les détails sur leur modus opérendus.
Armel Nelson Avadémey