L’ARCH et la crise sociale au cœur de l’actualité nationale

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Publié le mercredi 11 avril 2018 | ABP

© Autre presse par DR
Cérémonie de lancement de l`opération d`identification et d`enrôlement des bénéficiaires du projet ARCH
Lancement dans l`après-midi de ce mardi 10 avril 2018 de l`opération d`identification et d`enrôlement des bénéficiaires du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). La cérémonie présidée par le Ministre d`État, Abdoulaye BIO TCHANE, s`est déroulée en présence de sa collègue en charge des affaires sociales et de la microfinance, Mme Bintou Chabi Adam Taro, des Préfets, des équipes techniques du projet et des responsables de l`INSAE.

Le projet d’Assurance pour le renforcement de capital humain (Arch) et le dégel de la crise sont des sujets relayés par les quotidiens parvenus ce mercredi à l’Agence Bénin Presse.

Le projet d’Assurance pour le renforcement de capital humain (Arch) amorce une étape décisive dans sa mise œuvre, les opérations d’identification et d’enrôlement des pauvres extrêmes et non extrêmes ont été officiellement lancées, a rapporté le quotidien d’information national "La Nation".

Ce quotidien renseigne que l’Arch est composée d’un paquet de quatre services que sont l’assurance maladie, la formation, le crédit aux acteurs démunis du secteur informel.

Selon ce quotidien, l’Arch est une mesure pour soulager les démunis et ce serait du concret, commente-t-il, en argumentant que le gouvernement est habitué à ne pas vendre la peau du loup avant de l’avoir tué.

Le chef de l’Etat, Patrice Talon, précise le journal, veut que le projet soit bien ficelé avant de l’exhiber, il a signalé que l’une des conditions pour cette tranche de la population de bénéficier de ce projet est d’être recensé dans la base de données du RAVIP.

Le quotidien Le Matinal annonce que l’enrôlement des pauvres extrêmes et non extrêmes démarre en septembre prochain. Selon le coordonnateur de ce projet, Venant Quenum, l’Arch est un vaste projet de protection sociale que le gouvernement compte exécuter pour sortir les pauvres de leur situation de précarité, a-t-il fait comprendre dans les colonnes de ce journal.

Il est souligné dans les colonnes de ce même journal que le projet "Arch" qui débutera par l’assurance maladie coûtera 313,327 milliards de francs Cfa sur une période de 5 ans et prendra en charge 375.000 ménages pour les pauvres extrêmes et 321.000 ménages pour les pauvres non extrêmes.

La Presse du Jour, quant à lui, souligne en machette le dégel social qui s’installe progressivement. Selon ce journal, les classes revivent même si tous les enseignants n’ont pas encore repris. Le motif de cette reprise des classes est de sauver l’année scolaire 2017-2018.

Concernant ce dégel de la crise, les trois organisations syndicales ont décidé de mettre un terme au mouvement qui semble inéluctablement conduire dans le décor, témoigne l’Autre Quotidien, qui soutient que ces trois centrales syndicales mettent le gouvernement face à ses responsabilités.

Matin Libre, prenant le contre-pied, de l’information de la Presse du Jour et du quotidien Matinal, souligne que les secrétaires généraux des centrales syndicales signataires de la motion de suspension de la grève ne sont plus en odeur de sainteté auprès des travailleurs, ces derniers à savoir Anselme Amoussou, Moudachirou Bachabi et Christophe Houessinon étaient désavoués par l’assemblé générale des travailleurs de l’Atlantique et du Littoral.