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Examen des lois électorales à l’Assemblée nationale: Le sort des prochaines élections se joue dès ce lundi
Publié le lundi 16 avril 2018  |  L`événement Précis
Siege
© aCotonou.com par CODIAS
Siege de l`Assemblée nationale du Benin




Les élections législatives de 2019 se tiendront-elles à bonne date ? Ira-t-on aux urnes en Mars 2019 avec ou sans la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) ? Deux questions fondamentales qui trottinent depuis quelques jours sur les lèvres des Béninois et qui resteront posées jusqu’au terme de la nouvelle session ouverte le 09 avril dernier à l’Assemblée nationale. En effet, le sort des prochaines échéances électorales au Bénin se joue dès cette semaine au Parlement. La nouvelle session ordinaire, la première de l’année 2018, sera essentiellement consacrée à l’étude des grands dossiers électoraux, selon le président de l’institution. Me Adrien Houngbédji a annoncé, entre autres textes de loi à examiner, la réforme du système partisan, la modification du Code électoral, la Représentativité des femmes dans les instances de décisions. Des textes de loi dont dépendra l’organisation des prochaines élections au Bénin, soient-elles communales, législatives ou présidentielles. Et le décor sera planté dès cette semaine au Palais des Gouverneurs avec la désignation des membres du Conseil d’orientation et de supervision (Cos-Lépi) dont la mise en place est attendue depuis le 1er Juillet 2017. Me Adrien Houngbédji et ses collègues ont enfin décidé de se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle qui leur avait donné des injonctions en vue de la désignation des représentants du Parlement avant la fin du mois de Décembre 2017. Tout partira donc de la qualité et du management du Cos-Lépi qui sera installé et de la détermination des Elus du peuple à mettre l’action législative au service de la consolidation de la démocratie et de l’état de droit à travers l’organisation des élections crédibles, transparentes et à bonne date, conformément aux nouvelles dispositions qui entreront en vigueur. Mais déjà, les supputations ont commencé au sein de l’opinion publique. Tel pour soupçonner le couplage des prochaines électorales en vue d’une élection générale, et tel autre pour dénoncer la complicité de l’institution parlementaire. Dans un cas comme dans un autre, les débats parlementaires sont publics même si le législateur ne réserve que le droit d’observateur aux citoyens. Ils resteront houleux autant que durera la session. Rien ne sera fait en catimini. Et aucune des deux grandes affinités politiques de la 7ème législature ne sera exclue. Elles sont appelées à jouer leur partition dans l’intérêt supérieur de ce pays.

Germin DJIMIDO
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