La 10e affaire inscrite au rôle de la première session de la Cour d’assise de l’année 2018 est relative au crime de viol, puni par le code pénal et la loi sur la répression des violences faites aux femmes. Au terme de l’audience, l’accusé, Victor Gboyo écope d’une peine de 5 ans de travaux forcés.
Le 22 avril 2013, l’accusé Victor Gboyo, né en 1992, cultivateur de profession et natif du village d’Avakpa dans la commune d’Allada, a tenu des relations sexuelles avec une fille dans un champ. La victime était âgée de 14 ans au moment des faits et vivait dans la même maison que l’accusé. A toutes les étapes de l’enquête, Victor Gboyo a reconnu les faits. Son casier judiciaire est vierge, l’enquête de moralité lui est favorable et il possédait toutes ses facultés selon le rapport médico-psychiatrique et psychologique quand le crime a été commis. La défense de l’accusé Victor Gboyo a été assurée par Maître Roseline Tadagbé Démagnitché. Au terme des débats, Christian Atayi du Ministère public a requis 15 ans de travaux forcés contre l’accusé. Mais après en avoir délibéré, la cour présidée par Victor Fatindé a condamné Victor Gboyo à 5 ans de travaux forcés. Mis sous mandat de dépôt depuis le 26 avril 2013, l’accusé recouvre sa liberté dans 10 jours.
Th. A.