De mal en pire.
On peut le reconnaître, comme on peut ne pas le reconnaître, le Bénin, va mal, de mal en pire, de pire en pis.
Le peuple a faim. On peut y croire comme on peut ne pas y croire. Est-ce de l'argent sale que les gens ont faim? Est-ce de l'argent de l'arnaque que les béninois ont faim? Est-ce de l'argent de la fraude fiscale? Toujours est-il que les bonnes paroles et les justificatifs n'étanchent pas la soif, ni ne calment la faim.
Aucune route, aucun embellissement, aucune fleur, aucun garnement, et aucun tourisme fut-il merveilleux ou magnifique ne peut venir à bout de la faim.
Avant les gratte-ciel, les grands immeubles, les grands sites, le bas peuple subit, encore et encore. On parle de tourisme rentable, on parle de la générosité et de l'embonpoint du transport, on parle de routes jamais réalisées mais entamées, sous Patrice Talon, des réfections de palais royaux, de Ganvié ou de n'importe quels autres attraits prévus pour éblouir le bas peuple.
Nicéphore Soglo avait cru qu'en réalisant ces choses, dans les années 1996, il disait même, qu'entre lui et son peuple, il y a un grand secret. Il était gonflé à bloc. Il était si sûr de lui et n'a pris aucune précaution pour surveiller.
Ce sont ces choses si nobles, si positives, si rentables pour le pays, si prometteuses que Nicéphore Soglo initiaient. Il était l'initiateur des génies en herbe, et des développeurs. Il en a plus forts et plus puissants, que tu ne saches.
Selon l'ancien député Saka Fikara, pour convaincre l'électorat béninois, Il faut lui offrir personnellement ce qui lui revient. Les réalisations qui concernent le peuple, ce ne sont plus telle ou telle personne qui leur a manqué.
Le social dont parle nombre de personnes, est la solution qu'il faut regarder en face, qu'il faut regarder avec beaucoup de métiers. Il faut que la Rupture se réveille. Mais il me semble que la sanction du peuple est irrémédiable, c'est la sanction dans l'isoloir et le dépouillement.
Dine ABDOU