(L’identité béninoise comme marque dans le monde)
‘’Amiral Revers’’,Prodil Houanhou de son vrai nom, pour ceux qui le connaissent, est un brillant jeune artiste de la musique urbaine béninoise vivant au Canada. Ancien sociétaire du groupe ‘’Revers’’ qui a laissé ses griffes dans l’arène de la musique urbaine au Bénin, le jeune artiste est actuellement sur le sol qui l’a vu naître pour un but précis. Concrétiser un de ses rêves les plus chers, celui de voir sa culture prospérer et adopter par tout le monde entier. Pour y parvenir son équipe et lui ont réfléchi à un creuset, le projet ‘’Fon sonore’’. L’initiative a été présentée lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, mercredi 18 avril 2018, dans un bar restaurant situé dans les encablures de Ganhi. En réalité, le projet ‘’Fon sonore’’ comme l’artiste aime le dire, vise à faire donner de l’écho à la langue Fongbé ainsi que d’autres langues du Bénin jusqu’aux coins les plus reculés de la planète terre. Une manière pour eux de faire voyager le Bénin à travers sa culture et d’en être les ambassadeurs inconditionnels. Et pour commencer, l’artiste sera en spectacle ici au Bénin le 28 avril prochain, c’est-à-dire dans une dizaine de jours, toujours au restaurant où la conférence a eu lieu. Il visitera pour ses fans à cette occasion son riche répertoire composé de chansons ayant la marque spéciale de la langue Fongbé.« Je me suis donné la prétention de représenter ma culture à travers la musique et surtout à travers nos langues. Parce qu’ailleurs nous n’avons pas d’identité. Quand j’entends d’autres personnes, d’autres nationalités chanter en fon ça me touche particulièrement et c’est cela qui me pousse à continuer», mentionne la star de la musique urbaine pour exposer le bien-fondé de son initiative.D’après son manager, l’on ne pourrait concevoir que le Bénin d’après les études soit accueilli comme le berceau de plusieurs musiques du monde et que dans le même temps, ce même pays n’ait pas d’identité à vendre au monde. Ce projet d’Amiral Revers va sans doute chuter ce paradoxe et favoriser le rayonnement de la culture béninoise dans le concert des nations.
TG