Dans la matinée d'hier jeudi 28 février 2013, alors que les agents en service au Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé et du Plateau étaient en mouvement, les éléments du commissariat central de Porto-Novo sont descendus sur les lieux. Mais cela n'a pas empêché les manifestants de continuer leur protestation.
La crise au Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé et du Plateau (Chd-Op) est encore loin de connaitre une issue. C'est du moins ce qu'il convient de déduire des évènements survenus hier dans cet hôpital.
En effet après la contestation des travailleurs suite à l'arrestation de leur secrétaire général dans une affaire de diffamation le mercredi dernier, ils sont revenus à la charge hier. En regroupement dans l'enceinte de l'hôpital, abandonnant une fois de plus les malades sur les lits, ces manifestants qui ne souhaitent que la libération de leur Sg ont reçu la visite des forces de l'ordre. " Nous étions en manifestation autour de 8h30mn quand les responsables de l'hôpital ont fait appel aux forces de l'ordre. A leur arrivée, ils sont restés pendant un bon moment à quelques distances avant de se retourner " a raconté Nicole Santos, secrétaire général adjoint du Syndicat des Travailleurs Contractuels du Chd-Op. Après cette manifestation, certaines autorités du cabinet du ministère de la santé sont descendues sur l'hôpital pour écouter les manifestants. A en croire la Sga Nicole Santos, ces responsables au haut niveau ont promis de trouver une issue à leur requête. Suite à cette négociation, les agents du Chd-Op ont promis de reprendre le travail jusqu'à la semaine prochaine avant du durcir le ton si rien est fait. Dans le même temps, on apprend que certaines confédérations syndicales s'annoncent pour soutenir les agents mécontents dans leur manifestation.