La campagne agricole de l’année 2018-2019 a été officiellement lancée, ce jeudi 19 avril dans la localité d’Agonhohoun dans la commune de Djidja. Placée sous le thème « Les pôles de développement agricole, une option pour mieux valoriser les potentialités agricoles locales », elle vise à mobiliser les acteurs de ce secteur à accompagner les ambitions du gouvernement.
« Nous comptons en effet franchir la barre de 600 000 tonnes pour le coton, 300 000 tonnes pour le riz, 200 000 tonnes pour le maïs, 400 000 tonnes pour l’ananas, 140 000 tonnes pour la noix d’anacarde, 750 000 tonnes pour les cultures maraîchères, 75 000 tonnes pour la viande, 120 000 tonnes pour le lait et 65 000 tonnes pour le poisson », a fait savoir le ministre de l’Agriculture Gaston C. Doussouhoui, dévoilant les ambitions du gouvernement pour la campagne agricole 2018 et 2019. Cette campagne a été lancée, ce jeudi, à Agonhohoun, commune de Djidja.
Producteurs, élus locaux, cadres avertis du secteur, populations étaient présents à cet événement rehaussé par la présence de deux ministres du gouvernement : Gaston C. Doussouhoui de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et Alain Fortuné Nouatin de la Défense nationale.
Tour à tour, le maire de Djidja, Théophile Dako ; le préfet du Zou, Firmin Kouton ; le président de la Chambre nationale d’agriculture, Adjéoda Amoussou, ont salué les réformes engagées par le gouvernement du président Patrice Talon dans le secteur agricole et les mesures prises pour des réponses appropriées aux questions d’approvisionnement en intrants et de mécanisation adaptée. Cela établit désormais un climat de confiance mutuelle entre les acteurs du secteur et les gouvernants avec des engagements pour des actions aux niveaux individuel et collectif, qui rassurent aussi les uns et les autres que l’espoir est permis. La preuve en est que la dernière campagne a été bonne. Mais aussi grâce à une pluviométrie acceptable, suivie d’un bon développement végétatif des cultures. La pression parasitaire, aussi bien sur les cultures que sur les animaux d’élevage, est restée sous contrôle grâce aux interventions de l’Etat et aux efforts déployés par les producteurs. De même, les infestations de la chenille légionnaire sur le maïs ont été jugulées et les foyers d’épidémie de la peste porcine intervenue dans la Vallée de l’Ouémé ont été gérés.
En procédant au lancement officiel de cette campagne, le ministre Gaston C. Doussouhoui a rappelé que le gouvernement du Nouveau départ a fait l’option d’investir pour une agriculture de grande envergure, suivant une stratégie combinant l’approche territoire et l’approche filière pour constituer des zones relativement homogènes ou Pôles de développement agricole (Pda). Le but visé, explique-t-il, est de relever les défis de promotion et de développement des filières agricoles à travers une meilleure valorisation des potentialités locales. Les programmes nationaux de développement des filières agricoles phares, telles que retenues dans le Programme d’action du gouvernement (Pag), ont été élaborés à cet effet.
C’est dire que cette campagne agricole démarre sous de bons auspices, car elle connaîtra plus d’actions concrètes en faveur des filières prioritaires que sont le coton, l’ananas, l’anacarde, les cultures maraîchères, le maïs, le riz, le manioc, la viande, le lait, les œufs de table et la pisciculture.