Des personnes interpellées dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité seront situées sur leur sort au cours d’une audience prévue pour le 8 mai prochain au tribunal de Cotonou.
Suite à la psychose générale née des actes crapuleux de sacrifice humain à la divinité « Kinninsi », l’intervention des autorités judiciaires a permis d’interpeller une trentaine de personnes de nationalités béninoise et nigérienne arrêtées aussi bien au Bénin qu’à l’extérieur. Elles sont présumées auteures d’infractions cybernétiques prévues et punies par la loi n°2011-20 du 12 Octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.
Après leur interpellation, ces jeunes connus sous l’appellation de ‘’gaymen’’ ont été déférés au parquet de Cotonou, le 28 mars 2018. Neuf ont été inculpés des faits d’escroquerie et présentés en comparution immédiate devant la première chambre correctionnelle des flagrants délits du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, puis condamnés à des peines d’emprisonnement ferme. La lutte a également permis d’arrêter, courant avril, une quinzaine de personnes dont une dizaine au Togo. Inculpées des faits d’escroquerie, elles ont été placées sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. EIles seront situées sur leur sort au cours d’une audience prévue pour se tenir le 8 mai 2018. Trois autres cybercriminels de nationalité béninoise sont poursuivis pour des faits de publication d’images obscènes, de chantage et de tentative d’extorsion de fonds vis-à-vis d’une parlementaire malgache
Alexis METON