La cour d’assises de la cour d’appel de Cotonou s’est penchée, ce vendredi 20 avril, sur un dossier de viol sur mineure de 9ans au moments des faits. L’accusé Cyprien Coami Nomi, un pépiniériste, a été condamné à 5 ans de travaux forcés.
Reconnu coupable, Cyprien Coami Nomi a été condamné à une peine de 5 ans par la cour d’assises, ce vendredi 20 avril à Cotonou, pour viol sur une mineure de moins de 13 ans. Un crime prévu et puni par les articles 332 du Code pénal et 3 de la loi 2011-26 du 9 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes en République du Bénin.
Le résumé des faits indique que, dans la soirée du lundi 25 novembre 2013, la nommée A. C. âgée de 9 ans est envoyée par sa mère remettre la somme de 2500F Cfa à une voisine au campement du Centre de recherche agricole des plantes pérennes (Crapp) à Pobè.
Rentrée tard, la fillette a été accablée de questions par sa mère. Ainsi, elle a avoué avoir profité de sa sortie pour faire une escale au domicile de Cyprien Coami Nomi pour se faire payer la somme de 50 F Cfa représentant le prix de maïs bouilli impayé par ce dernier. Elle a ensuite précisé qu’arrivée chez Cyprien Coami Nomi, celui-ci l’a invitée à rentrer dans sa case où il lui a imposé des relations sexuelles.
Au terme du procès, l’accusé défendu par Me Aziz Onifadé, a été condamné à la peine de 5 ans de travaux forcés. Mis sous mandat de dépôt le 27 novembre 2013, il doit retourner en prison pour quelques mois encore. Et la victime ne s’est pas constituée partie civile.
L’audience a été suspendue pour reprendre ce lundi 23 avril avec le quinzième dossier relatif à une affaire de coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente. L’accusé répond au nom d’Adam Idrissou?
Composition de la cour
Président : Jules Mouka Chabi
Assesseurs : Olivia Hungbo épouse Kploka et Rodolphe Yaovi Azo
Jurés : Gaston Olaolouwa Adékambi ; Adolphe Gbémablékpo Dadaglo; Louis Comlan Houndonougbo et Sidonie Y. Dégila épouse Gbédji
Ministère public : Marie Josée Patinvo
Greffier : Théogène Zounchékon