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© Autre presse par DR
Un atelier pour recueillir les aspirations des couches vulnérables |
Dans le cadre de l’élaboration du Plan cadre des Nations pour l’Aide au développement (Undaf), cadre de coopération entre les Nations Unies et le gouvernement du Bénin, il est organisé mercredi 18 avril 2018, une concertation avec les couches vulnérables en vue de recueillir leurs aspirations à cet effet. Les échanges ont eu lieu à Ola Fitness Club de Cotonou.
L’atelier a permis d’analyser les différentes aspirations des participants composés de représentants des personnes vulnérables, notamment les représentants des organisations de la société civile, les représentants des associations des femmes, les représentants des association des jeunes, les personnes en situation de handicap, ainsi que la société civile, en vue de leur implication effective dans l’élaboration du Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement, conformément au dispositif mis en place dans le nouveau Undaf, pour la prise en compte des personnes vulnérables et de la société civile. En effet, le Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement en cours, prendra fin cette année 2018. Les agences du Système des Nations Unies et le gouvernement se sont engagés dans la formulation d’une nouvelle stratégie de coopération sur la période 2019-2023. Cette stratégie dénommée : Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement « Undaf» constitue la réponse du Système des Nations Unies (Snu) aux défis de développement identifiés conjointement par le gouvernement et les agences du Snu. Elle sera alignée sur les priorités nationales déclinées dans les documents de planification nationale notamment, le Programme d’actions du gouvernement, le Plan national de développement, ainsi que le Programme de croissance pour le développement durable. Pour l’élaboration de cette stratégie, les agences des Nations Unies se sont inscrites dans une démarche inclusive, qui implique les personnes vulnérables dont les besoins spécifiques sont parfois ignorés. Ces personnes constitueront les principales cibles de leurs actions. C’est dans cette logique d’implication, que s’est tenue la concertation. Et dans la même perspective, en septembre 2015, 193 Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (Onu) sont parvenus à un consensus sur le nouveau programme de développements durable intitulé « Transformer notre monde : Le programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Ce programme contient 17 Objectifs de Développement Durable (Odd) et 169 cibles et repose sur l’engagement principal de « ne laisser personne de côté ». C’est pourquoi, les agences du Snu, en collaboration avec le gouvernement, entendent baser la prochaine stratégie de coopération sur la mise en œuvre de cet engagement.
« Ne laisser personne de côté »
Selon les propos du représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) près le Bénin, Adama Bocar Soko, agissant au nom du représentant résident du Système des Nations Unies au Bénin, les études préliminaires menées dans le cadre de la formulation de ce nouveau Plan cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement ont permis de relever que les personnes vulnérables nécessitent une prise en compte conséquente dans les politiques et programmes de développement au Bénin. Les besoins spécifiques de ces personnes méritent donc d’être examinés dans le cadre de la mise en œuvre du prochain cadre de coopération entre le gouvernement et les Nations Unies. Il a pour ce faire réitéré la disponibilité et l’engagement de l’ensemble du Système des Nations Unies afin qu’en 2030, le Bénin fasse de merveilleux progrès sur le chemin des Odd avec une intégration soutenue de cette frange de population dans le processus de développement du Bénin. Et selon les propos du Secrétaire général du ministère de Plan et du développement, Tassou Zakari, représentant le ministre, les objectifs fixés dans le plan ne peuvent être atteints, sans échanger véritablement avec les personnes concernées. Ainsi, persuadé de l’atteinte des objectifs de l’atelier, il a exhorté les participants à de fructueux échanges. Une communication suivie de débat a permis la libre expression des aspirations des participants.
Thomas AZANMASSO
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