Le ballet des accusés auteurs d’actes de viol se poursuit à la Cour d’Appel de Cotonou. Pour le compte du 16ème dossier inscrit au rôle, c’est Kossi Fabrice Azangoun qui a répondu présent à la barre. Il lui est reproché de tenter d’imposer des relations sexuelles à une fillette de 4 ans. Les faits se sont déroulés le 13 juillet 2013 à Comè. Le jeune homme, alors apprenti-couturier était selon les témoignages, a été surpris en train de tenter l’acte avec la petite fille. Interpellé et inculpé de crime de tentative de viol, il a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure. Les débats déroulés à huis clos ont été assez intéressants. Le ministère public a souhaité la requalification de l’infraction en attentat à la pudeur et requis 10 ans de réclusion. La défense, de son côté, a soulevé le doute et plaidé l’acquittement au bénéfice du doute. A l’avis de l’avocat de l’accusé, il existe une difficulté réelle de prouver la matérialité de l’acte. Par finir, la Cour a requalifié l’infraction de viol en attentat à la pudeur et condamné Fabrice à 5 ans de réclusion.
HA