L’Aéroport international de Tourou qui couvre une superficie de 4000 hectares n’est pas encore mis en service. Le gouvernement a été formel, hier jeudi 26 avril 2018, lors de la plénière consacrée à la question orale avec débat, posée par les députés Issifou Amadou, et René Bagoudou.
Le gouvernement a exprimé devant la plénière que la vision du gouvernement, contrairement aux allégations des députés signataires de la question orale, est de faire de l’aviation civile un vecteur de la croissance économique, et moderniser les infrastructures aéroportuaires. Dans le cas d’espèce, la construction de l’aéroport de Tourou révèle plusieurs points de non-conformité. Au nombre de ces points, on peut citer la non-réalisation d’étude préalable et le caractère partiel du projet. Le volet personnel, équipement, infrastructure, sûreté, sécurité, n’étant pas aux normes, constituent aussi des points de non-conformité. Bref, le projet pêche dans sa forme initiale. A en croire le gouvernement, ces ratés ne permettent pas d’enclencher le processus de certification de l’aéroport international de Tourou auprès de l’Organisation de l’aviation civile (Oaci) qui est l’organisme international en charge des standards dans le domaine de l’aviation.