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© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Ligue 1. Duel du Groupe A Aspac, As Police Cotonou le 9 Juillet 2017. Stade Mathieu Kérékou à Cotonou. |
Si, auparavant, les différentes équipes de l'Association sportive du Port autonome de Cotonou (Aspac) faisaient la fierté du sport béninois sur les plans national et continental, depuis peu, c'est un désert de performances. Des revers en cascade. Les équipes de l'Aspac sombrent lamentablement. La faute, aux joueurs ?A leurs encadrements techniques ?…Loin de là !
Il y a mafia au sein de l’Association sportive du Port autonome de Cotonou (Aspac). D’après nos investigations, les dirigeants de l’Association n'ont que faire du sport. Seuls leurs intérêts comptent. Le cas le plus triste et honteux (ce qui mérite d’ailleurs des sanctions disciplinaires) est celui de l'Aspac basket-ball. Alors que l'équipe de l’Aspac basket-ball club devrait participer à une compétition au Burkina Faso, les dirigeants ont reçu notification d'annuler ladite compétition. Mais, puisque, les pauvres sous du contribuable béninois étaient déjà décaissés, ‘’nos’’ dirigeants portuaires sont tout de même allés à Ouagadougou pour faire leur java, en se partageant les frais de mission entre eux. Pendant ce temps, les équipes souffrent et manquent de moyens. Ces dirigeants ont même eu l'audace de signer un soi-disant frais de mission à un supposé journaliste connu du milieu du basket-ball, dont nous taisons pour l’instant l’identité. Quelle bassesse ! Le gouvernement de la Rupture doit diligenter un audit au Port de Cotonou pour savoir davantage comment s'utilisent les fonds alloués au sport notamment, le basket-ball. On ne peut pas comprendre que plusieurs millions soient injectés dans ces équipes corporatives mais qu’on n’enregistre aucun résultat encourageant. Que cela soit en football, au handball, ou au basket-ball, c’est une catastrophe, en matière de résultats, ces dernières années. Il est nécessaire voire impérieux, de savoir comment les fonds de l’Aspac sont gérés par les dirigeants. Oswald Homeky est appelé à plonger son nez dans ce système, cette mafia qui ternit dangereusement l’image des équipes portuaires. En réalité, si les sous mis à la disposition des équipes ne servent pas à ce que de droit, quels bons résultats peut-on espérer ? Il faut un nouveau départ pour les équipes de l'Aspac.
Mike MAHOUNA
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