Le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) se poursuit ce lundi 30 avril. Cette opération exceptionnelle selon un communiqué de la coordination, vise à donner une dernière chance aux retardataires.
L’enrôlement dans le cadre du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) a atteint son sixième mois finit ce lundi 30 avril, après six mois d’opération. Contrairement aux autres lundis, celui du 30 avril est considéré comme un jour de travail pour boucler les six mois initialement prévus pour le Ravip, détaille un communiqué de la coordination du Ravip en date de 25 avril dernier signé de Jean Aholou, président du comité technique de pilotage du Ravip et Jean-Claude Ahouanvoébla, régisseur général de l’Agence nationale de traitement.
Tous les centres du Ravip seront ouverts et fonctionneront normalement pour enregistrer les populations. Visiblement, les retardataires ont cette journée pour se mettre au pas, afin de ne pas rater les différents avantages et opportunités du Ravip présentés par le gouvernement depuis le début de l’opération. Personne ne doit rester en marge de cette initiative du gouvernement au regard d’une série de sensibilisations des populations faites par les acteurs politiques dans tous les départements du Bénin. Il n’y aura pas, en effet, une rallonge de la période d’enrôlement, selon une source proche de la coordination, sauf décision de dernière minute. La question est de savoir si au cours des six mois prévus, toutes les populations ont pu se faire enrôler. Visiblement non. La grande ruée vers les centres d’enrôlement ces derniers temps le prouvent à suffisance.
C’est après cette phase que les responsables en charge de l’opération pourraient donner une idée globale sur le taux d’enrôlement au plan national. Néanmoins, le Ravip a déjà enregistré un taux d’enrôlement de 75 % de la population sur toute l’étendue du territoire national au mois de mars 2018, précisément le 13 mars 2018 d’après le rapport à mi-parcours des opérations d’enregistrement du Ravip présenté par le coordonnateur. Le Bénin aura ainsi son fichier numérique national, gage de son développement
Par Alexis Meton