L’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants (Anoper) et ses unions communales et départementales ont tenu, vendredi 27 avril dernier à Gogounou, leur assemblée générale ordinaire. Elles ont échangé sur leur fonctionnement et envisagé de nouvelles perspectives.
L’Assemblée générale ordinaire organisée par l’Anoper et ses différents démembrements sur les plans départemental et communal, vendredi 27 avril dernier à Gogounou, se veut une rencontre statutaire. C’est l’occasion pour évaluer le chemin parcouru par l’association, afin de lui fixer de nouvelles orientations.
Après dix ans d’existence, la faîtière et ses 54 communes membres, affichent un bilan financier qui force l’admiration. Il incite à la mobilisation pour encore plus d’autonomie. A l’actif de l’association, on note plusieurs réalisations. En matière d’élevage de ruminants et dans la gestion de leurs produits dérivés, 35 000 de ses membres bénéficient d’une expertise. A cela, il faudra ajouter, selon le président de l’association, Alfa Tidjani Aboubakar, la construction des infrastructures pastorales et la conduite des activités du projet du Code pastoral. A sa suite, le maire de Gogounou, Moutawakirou Gounignan, louera le dynamisme de l’association au niveau local. Selon lui, l’importance de sa contribution pour le développement n’est plus à démontrer. « Grâce à notre organisation, la mieux structurée et la plus stable, nous avons pu mobiliser assez de capitaux pour le financement des actions communautaires », a-t-il fait remarquer.
Pour le préfet de l’Alibori, Moussa Mouhamadou, la contribution de la communauté Fulfuldé est irremplaçable dans le développement du Bénin. Il a exhorté l’Anoper et son président à maintenir le cap.
Les participants ont déjà identifié quelques priorités, pour renforcer les bases de leur association. L’accent est mis sur la recherche et les innovations avec un intérêt particulier à accorder à la mobilisation des ressources propres.
Par Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori