Le projet de promotion des services d'appui juridique à la lutte contre le sida, en sa phase II, a abordé l'étape opérationnelle depuis ce jeudi 28 février. Son lancement a eu lieu au Codiam à Cotonou.
" Contribuer à la réduction de toutes les formes de discrimination liée au Vih Sida au Bénin ", tel est l'un des objectifs de ce projet dont la phase II est entrée dans sa phase opérationnelle ce jeudi 28 février. Il s'agit également de renforcer les capacités des acteurs qui s'investissent dans le domaine. L'un des résultats attendus au terme de ce projet est d'améliorer la qualité de la prise en charge des Pvvih au Bénin.
Le montant global de ce projet est estimé à 28.862 dollars Us avec le soutien d'autres partenaires. Ce projet est d'une durée de onze mois. Selon la présidente de l'Association béninoise de droits de l'homme (Abdd), Reine Alapini, l'approche sera beaucoup plus juridique que sociale, contrairement à la première phase ; le sida n'étant plus une question de santé publique mais de droit de l'homme car, il y a des questions de discrimination. Les questions de droit de l'homme sont pérennes, c'est un idéal et il revient à l'Etat de prendre ses responsabilités.
Pour le représentant du ministère de la justice, Luc-Olivier Guézo, la pandémie est source de marginalisation et de discrimination qu'il faut se donner la main pour y faire face ; le succès de la phase 1 du projet ne peut qu'engendrer un deuxième.
Il faut retenir que la première phase du projet a été exécutée de juillet 2010 à février2012. Elle avait entre autres objectifs, d'améliorer le niveau de connaissance de la loi et les capacités d'accès à des services juridiques de qualité. Plusieurs activités ont été réalisées au cours de cette phase dont l'étude d'évaluation des besoins en services juridiques.
L'Abdd est une organisation volontariste à but non lucratif créée en décembre 2000 par des hommes et femmes de catégorie sociaux professionnelles diverses. Sa mission est d'assurer le bien être social et économique de la société béninoise par la promotion de l'expertise nationale en matière de maîtrise et de gestion des problèmes du droit de développement et de la pérennisation des actions de formation, d'information et de sensibilisation sur les questions d'actualité.