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Plainte du PDG d’Ebomaf dans l’affaire 15 milliards de dette de Lionel Zinsou: Les clarifications de Boni Yayi attendues
Publié le vendredi 4 mai 2018  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
Le président de la République S.E.M Bony Yayi




L’affaire relative à un prêt de 15 milliards FCFA concédé par le président du Groupe Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou au candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle 2016, continue de faire des vagues. Après une première assignation devant la justice française, l’homme d’affaires Burkinabè s’est également porté vers les instances judiciaires béninoises pour s’entendre raison. Le contenu de cette nouvelle plainte, publiée par la presse locale, confirme le montant de 15 milliards FCFA et donne des détails sur les «manœuvres» pour avoir cette mirobolante somme, ainsi que sur les acteurs directs et indirects. Entre autres personnalités citées, figure l’ancien Chef d’Etat Boni Yayi. Ainsi pour laver son honneur il est important qu’il apporte les premières clarifications en attendant l’immanquable procès dans ce dossier.

Pour une affaire d’une telle portée dans laquelle, le plaignant parle « d’escroquerie en bande organisée », le président Boni Yayi dont le nom est cité, ne doit pas rester sans réagir pour dire sa part de vérité et restaurer son image de grand homme d’Etat ainsi écorchée. Cela est d’autant plus nécessaire, qu’on a tôt fait de lier cette affaire à l’ambiance jugée de « corruption généralisée » dont certains accablent ces deux mandats à la tête du Bénin. D’autres commentaires plus durs en concluent à un « complot ourdi contre le peuple béninois» par Boni Yayi et le candidat Lionel Zinsou, soupçonnant que si ce dernier avait gagné la présidentielle 2016, « il n’aurait jamais payé de sa poche cet argent ». L’on a même imaginé pire, avançant que des montages économiques auraient été certainement orchestrés pour permettre au Burkinabè de récupérer son argent sur le dos du peuple béninois, ceci à travers des surfacturations de marché, soit à travers des exonérations sur les marchés qu’il obtient ici au Bénin. Bref, si Boni Yayi reste sans rien dire dans cette affaire, son silence pourrait conforter les dénonciations du patron d’Ebomaf.

Christian TCHANOU
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