Modernisation et fiabilité de l’état civil béninois. Sur ce chantier, l’un des plus importants du Programme d’actions du gouvernement, l’Agence nationale de traitement (Ant) et le Comité technique de pilotage (Ctp) du Ravip ont franchi un grand pas. Les populations ont compris l’importance de cet outil, et sur l’ensemble du territoire national, elles sont massivement sorties pour se faire enrôler. Terminus ! Six mois après le démarrage, le processus d’enrôlement dans le cadre du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip) a pris fin le 30 avril 2018. A travers cette opération, le Bénin a posé les jalons pour la fin du calvaire des usagers confrontés à toutes les peines lors de l’acquisition de leurs pièces administratives. Car, le Ravip se veut un outil administratif moderne. Une réponse à l’épineux problème d’acte de naissance qui se pose aux Béninois. Et contrairement à la Lépi, le Ravip ne vise pas exclusivement les élections. Il facilite au plan administratif la vie à tout citoyen vivant sur le territoire béninois. Chaque citoyen sera doté d’un numéro personnel d’identification sur la base duquel il pourra obtenir une carte d’identité nationale électronique aux multiples fonctions. Ce numéro figurera sur tous les actes officiels qui l’identifient au sein de la société.
Pour la réussite de cette opération, au total, 1500 kits de recensement ont été déployés dans 546 arrondissements pour couvrir 2162 zones de collecte. Et l’identification des sites de collecte et de répartition des kits a été faite dans une démarche participative avec les élus locaux.
Richard AKOTCHAYE