Sous la houlette de la Cstb, de la Cosi-Bénin, et de l'Unstb, tous les départements du pays vibreront au rythme des Assemblées générales qu’organisent ces centrales et confédérations, ce jour vendredi 04 mai 2018. L’objectif c’est d’évaluer l'évolution du mouvement de grève déclenché depuis janvier 2018 et la façon dont le gouvernement gère la crise. Les secrétaires généraux confédéraux saisiront l’occasion pour se prononcer sur le report sine die du dialogue social annoncé par le gouvernement pour se tenir normalement hier jeudi. Le cas des responsables syndicaux qui ont fait défection en levant la motion de grève sera sans doute au cœur des Ag. La décision qui sera issue de ces manifestations intéressent plus d’un, puisque le sort de l’école béninoise qui se joue aujourd’hui dans une cacophonie sans précédent préoccupe. Faut-il le rappeler, avant même les congés derniers, deux suspensions suivies d’appels à la reprise des cours par l'Intersyndicale de la maternelle et du primaire (Imp) suivie quelques semaines plus tard, de certaines centrales et confédérations, en l’occurrence la Csa Bénin, la Csub, et la Cgtb.Pas plus tard que le lundi 23 avril dernier, et ce dans une confusion et une contestation générale, ce sont des responsables du Front des trois ordres de l’enseignement, qui ont levé la motion de grève de 96 heures du Front. Mais sur le terrain, malgré le réaménagement du calendrier scolaire, c’est toujours la désobéissance par une frange d’enseignants. Quelle sera la décision qui sanctionnera les Ag des trois centrales et confédérations syndicales encore en mouvement?
Cyrience KOUGNANDE