Vendredi noir chez Oluwa Tobi à Porto Novo. Les malfrats ont pris d’assaut cette poissonnerie sise au carrefour Cinquantenaire ce 4 mai 2018. 35 millions FCFA ont été emportés et deux individus ont été arrêtés.
Une bande de trois braqu
eurs a attaqué la propriétaire de la poissonnerie Oluwa Tobi, à Ouando ce vendredi vers 2h du matin. Ils ont réussi à s’introduire par effraction dans la chambre de la patronne des lieux, après avoir défoncé les portes. Ils ont commis leur forfait après avoir ligoté la dame. Les gangsters ont exercé sur les occupants des lieux des violences afin d’avoir gain de cause. La propriétaire de la poissonnerie et sa fille ont été bastonnées. Les bandits ont menacé les deux femmes avec leur arme pour leur soutirer de l’argent. Pour préserver sa vie contre sa fortune, elle leur a indiqué là où se trouve l’argent. Une somme de trente-cinq millions qui n’est rien d’autre que les recettes de la veille, a été emporté par les braqueurs. Dans leur fuite, l’un des gangs est tombé dans un atelier de soudure, à côté de la poissonnerie. C’est en voulant s’échapper par le toit de l’atelier, que la charpente a cédé sous son poids. Pris au piège dans les ferrailles entreposées ça et là dans l’enceinte de l’atelier, il n’a pu trouver d’issue pour s’échapper puisque l’atelier était fermé. C’est au levée du jour que les apprentis l’ont arrêté dans l’atelier avec un pistolet abandonné à côté de lui. Ils ont également retrouvé le sac vide dans lequel se trouvaient les sous avec le téléphone portable de la dame. Le bandit a été confié aux éléments de la Police. Il aurait déclaré que l’information venait d’un agent de la poissonnerie qui leur aurait soufflé que les recettes de la veille n’ont pas été versées à la banque. Il a pris soins de leur indiquer la situation géographique de la chambre et le plan afin que les malfrats puissent réussir leur coup. L’informateur a été interpellé par la police quelques heures plus tard. En attendant la suite des enquêtes pour mettre la main sur les fugitifs, les deux individus arrêtés sont gardés par la police.
Giscard AMOUSSOU