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Viol sur mineure (23e dossier): Moussiliou Kouké libre après huit ans de prison
Publié le lundi 7 mai 2018  |  La Nation
Justice
© Autre presse par DR
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Dans le cadre de l’examen de la vingt-troisième affaire inscrite à son rôle, la cour d’assises de la cour d’appel de Cotonou s’est penchée, vendredi 4 mai dernier, sur le cas de Moussiliou Kouké poursuivi pour viol. Il a été condamné à 8 ans de travaux forcés après examen.

Huit ans de travaux forcés pour Moussiliou Kouké qui a eu des relations sexuelles avec une mineure de 15 ans. C’est la sentence qui a été retenue contre l’accusé sur la base des articles 3 de loi 2011 /26 du 9 janvier 2011 portant prévention et répression des violences faites aux femmes et 332 du Code pénal.
Ayant déjà passé huit ans en détention préventive, il est désormais libre.
Les faits remontent au 18 avril 2010 et se sont produits à Abomey-Calavi. Ce jour, la nommée Z. F., âgée de 15 ans allait acheter du savon pour sa grande sœur avec qui elle vit, quand arrivée à hauteur du garage de Moussiliou Kouké, elle a ramassé un morceau de fer par terre. Sur demande du mécanicien, Z.F. l’a approché pour lui montrer ce qu’elle venait de ramasser. Moussiliou Kouké en profite pour l’entraîner à l’intérieur de son garage où il lui a imposé des relations sexuelles. Z . F. n’a été délivrée que par la population alertée par ses cris de détresse. Inculpée de viol sur mineure, Moussiliou Kouké a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure.
Même à la barre lors des débats à huis clos, vendredi dernier, il ne les a pas niés. Il a été défendu par Me Rosaline Démagnitché qui aurait plaidé coupable face au ministère public qui aurait été sensible à la santé mentale du prévenu lors de la commission de l’infraction. Le rapport d’expertise médico-psychologique et psychiatrique aurait relevé une déficience mentale.
Le ministère public a requis huit ans de travaux forcés. Il a été suivi par la cour qui dans son verdict a retenu contre lui huit ans pour avoir été reconnu coupable de viol par pénétration vaginale. Ayant passé pratiquement huit ans en détention préventive, il devrait recouvrer vendredi dernier même, sa liberté.
Après une série de dossiers de viols sur mineures, la cour d’assises va renouer, ce matin même avec les affaires d’assassinat et de vol.

Composition de la cour

Président :
Zacharie Dah-Sèkpo
Assesseurs :
Ferdinand Dégbéla
Zéphirin Agassounon
Jurés : Sosthène Jean Noël d’Almeida, Louis Comlan
Houndonougbo, Mariette Ahouansou, Andréa Bachioumba.
Ministère public :
Emmanuel Opita
Greffier : Félicien Fatondji

Didier Pascal DOGUE
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