Le ministre de l’Eau et des Mines a présenté aux Organisations de la Société civile (Osc) les projets et programmes Eau, pour un coût global de 800 milliards de francs Cfa, contenus dans le programme d’action du gouvernement (Pag), vendredi 4 mai dernier à Cotonou.
Avec des projets et programmes sectoriels d’un coût global de 800 milliards de francs Cfa en cinq ans, le secteur de l’eau occupe une place importante dans les projets et programmes inscrits au Programme d’action du gouvernement (Pag) 2016-2021 et par conséquent suscite beaucoup d’interrogations de la part de toutes les couches sociopolitiques du pays. Pour éclairer les membres des Organisations de la Société civile (Osc) dont la mission essentielle est la veille citoyenne, le ministère de l’Eau et des Mines a initié une rencontre d’échanges à leur intention.
A l’ouverture de la séance de présentation desdits projets et programmes contenus dans le Pag aux Osc, vendredi dernier, le ministre Séidou Adambi a rappelé que dans le programme d’action 2016-2021, le chef de l’Etat et son gouvernement ont pris l’engagement de donner de l’eau à toute la population béninoise à l’horizon 2021, soit une décennie avant l’échéance de la communauté internationale qui a fixé l’atteinte de cet objectif pour 2030. Cet engagement, dit-il, sera tenu et le gouvernement a besoin de la contribution des Osc.
Pour le ministre de l’Eau et des Mines, au-delà de donner à toute la population béninoise à l’horizon 2021, le Pag s’est fixé comme objectif de la mettre à l’abri sur plusieurs décennies, donnant ainsi la possibilité et la chance aux générations futures de planifier sereinement le renforcement du système d’accès l’eau potable sur l’ensemble du territoire. Ce secteur, ajoute-t-il, nécessite de lourds investissements pour lesquels il faut aller par anticipation ; ce qui n’a pas été le cas par le passé.
En conviant les Osc à la rencontre du vendredi dernier, le ministère de l’Eau et des Mines, selon Séidou Adambi, a voulu répondre à une double préoccupation. D’abord, explique-t-il, après un an de dur labeur après avoir étudié, évalué et arrêté les principaux projets et recherché les financements, il est temps d’associer les Osc par l’information afin qu’elles jouent convenablement leur rôle de veille citoyenne. Aussi, la rencontre du vendredi dernier permet-elle de donner satisfaction à la légitime quête de l’information par les Osc.
Quatre projets et programmes sont gérés par des structures sous tutelle du ministère de l’Eau et des Mines. Le premier portant sur la Gestion intégrée des ressources en eau (Gire) a été présenté par la Direction générale de l’Eau, une direction technique du ministère, dont la mission est de définir l’orientation stratégique en matière d’approvisionnement en eau. A côté de la Gire, la direction générale de l’Eau gère également trois autres projets dans le domaine de l’eau.
L’Institut national de l’eau (Ine), une structure sous tutelle du ministère en charge de l’Eau, a présenté également sa mission avec son plan d’activités jusqu’en 2021 pour un budget total d’environ 900 millions de francs Cfa.
La Société nationale des Eaux du Bénin (Soneb), présente dans 69 communes sur les 77 du Bénin, s’occupe de l’approvisionnement en eau potable dans les milieux urbains. Tandis que l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural (Anaepmr) s’occupe de l’approvisionnement en eau potable dans les milieux ruraux.