Un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias sur le contenu du guide des médias pour la protection de l’enfance et de l’adolescence au Bénin a été organisé par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et l’Unicef, le vendredi 4 mai dernier à Bohicon.
Un atelier sur le contenu du guide des médias pour la protection de l’enfance et de l’adolescence au Bénin a été animé, vendredi dernier à Bohicon, par les journalistes Georges Amlon et Fernand Nouwligbèto et a regroupé une vingtaine de professionnels des médias. Ils ont échangé sur les questions essentielles touchant à la protection de l’enfance dans un environnement fait aujourd’hui de plus en plus d’images violentes ou obscènes qui portent atteinte gravement à l’équilibre de l’enfant. Des images "inadéquates" faites de violence et qui atteignent les enfants dans leur vie quotidienne.
Il était donc question des images et contenus médiatiques. Les enfants et adolescents sont vulnérables donc très sensibles à la violence du monde, celle que leur montrent les journaux et les multiples écrans de leur environnement. Ils sont tout aussi sensibles à la violence que peuvent véhiculer des reportages de faits divers et autres réalisés et diffusés dans des conditions qui ne tiennent pas compte de leurs droits. Des images obscènes et de violence diffusées à des heures où les enfants sont devant les postes téléviseurs. Des déviances qui en réalité portent préjudice à l’enfance et agissent négativement sur son développement.
Ainsi, cette formation des hommes des médias a pour objectif principal, dira Assanatou Ba Orou, directrice de la Formation et de la Documentation à la Haac, à « permettre aux professionnels des médias de s’approprier effectivement le contenu du guide des médias relatif à la protection de l’enfance et de l’adolescence au Bénin ».
Avant elle, Reine David-Gnahoui de l’Unicef Bénin s’est réjouie de la participation effective des hommes des médias à cette formation de Bohicon qui s’inscrit dans le cadre de la protection du droit des enfants à travers le traitement et la diffusion des images de façon à ne surtout pas heurter la sensibilité de ces jeunes âmes qui constituent l’avenir du pays.
Désormais, il est à souhaiter que les bonnes pratiques reviennent dans les médias pour éviter des erreurs préjudiciables à l’enfance. Les participants bien outillés sont exhortés à faire plus attention dans le traitement de l’information de manière à protéger l’enfance et l’adolescence.