Une délégation du Burkina-Faso composée de cadres, de députés et des représentants de la société civile a échangé ce mardi, avec les autorités du département du Plateau, celles de la commune d’Adja-Ouèrè et les responsables du projet multisectoriel de l’alimentation, de la santé et de nutrition (PMASN) pour s’enquérir des dispositifs mis en place au Bénin pour gérer la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au profit des populations vulnérables.
« En matière de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les béninois ont une belle expérience et nous voulons nous enquérir pour améliorer ce que nous sommes en train de faire au Burkina-Faso », a confié M. Marc Gansonré, chef de la délégation burkinabè.
A la préfecture de Pobè et à la mairie d’Adja-Ouèrè, les membres de la délégation ont échangé avec ceux du secrétariat permanent du conseil de l’alimentation et de nutrition ainsi qu’avec les autorités et les acteurs impliqués, sur le fonctionnement et les attributs des différents cadres de concertation mis en place, les dispositifs pris et les actions menées dans le cadre de la mise en œuvre du projet multisectoriel de l’alimentation, de la santé et de nutrition (PMASN) à divers niveau.
Cette délégation s’est rendue dans le village d’Obèkè-Ouèrè toujours dans la commune d’Adja- Ouèrè pour s’enquérir de l’importance de la mise en œuvre du projet pour la communauté, les bénéfices qu’elle en tire. Ils ont également échangé avec les différents groupes d’assistance à la nutrition (GAN) et les membres des comités de surveillance en alimentation et nutrition de ce village.
« Nous avons constaté que les populations se sont appropriées du concept », a souligné M. Marc Gansonré, avant d’apprécier la prise en charge des enfants malnutris.
La coordonnatrice du projet multisectoriel de l’alimentation de la santé et de la nutrition dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, Alida Adjilé, a salué l’initiative. Pour elle, cette initiative va permettre d’améliorer ce qui se faisait sur le terrain. Elle a promis continuer le plaidoyer afin d’amener les autorités à prendre la nutrition comme un problème de développement majeur pour l’atteinte des objectifs.