Vendredi 11 mai 2018, le campus universitaire d’Abomey-Calavi (Uac) a rendu hommage, comme à son habitude, à la star du reggae Robert Nesta Marley alias Bob Marley. C’est l’occasion pour l’orchestre des Kasseurs de l’Uac de faire revivre les grands titres du répertoire de la star jamaïcaine et d’autres vedettes de renom.
La célébration du 11 mai est un événement immanquable au campus universitaire d’Abomey-Calavi. C’est carrément un culte qui porte la marque de l’Uac. Cette année encore, étudiants et jeunes des environs de Calavi ont honoré la soirée d’hommage à Bob Marley. Et comme on peut s’en douter, effervescence, show, danses, passion et brouillard de fumée étaient au rendez-vous de ce spectacle. Le talentueux orchestre des Ksseurs a fait vibrer la jeunesse aux rythmes des célèbres morceaux de l’artiste. La ‘’Rastaman vibration’’ était à son paroxysme au sein du public avec des titres comme : Get up stand up, Everything’s gonna be alright, Redemption song, No woman no cry, Three little birds…One love, Africa unite, etc.
Ce fut une soirée de longue haleine à la mémoire de celui qui, à travers sa musique, a chanté l’Afrique. C’est d’ailleurs en symbole de son engagement pour l’Afrique que la journée du 11 mai est dédiée à la conscientisation de la jeunesse africaine.
Né le 6 février 1945 à Nine Miles en Jamaïque, Robert Nesta Marley est une icône de la musique Reggae. A 17 ans, il enregistre son premier morceau Judge not pour le producteur Leslie Kong. En 1963, il forme avec Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe vocal The Wailers (les gémisseurs) qui en 1964, obtient un contrat avec Studio One puis Coxsonne Dodd. En février 1964, le premier titre du groupe Simmer Down fait sensation et devient le plus vendu en Jamaïque. Rude boy, I’m still waiting, Put it on et une première version de One love, confirme le talent du jeune Bob Marley. Le trio se sépare plus tard mais l’ardeur et la passion de Bob Marley ne s’émoussent pas. Il a sorti plusieurs autres titres et a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde. Comme la plupart des jeunes Jamaïcains, il s’intéresse au mouvement Rastafari et lui donne un essor particulier. Il a fait d’un rythme populaire une idéologie, un mouvement qui résiste au temps, fait des admirateurs et qui prend de plus en plus de l’ampleur.
Populaire de son vivant, The king of reggae, mort d’un cancer le 11 mai 1981 à Miami aux Etats-Unis, reste une légende.
Anselme Pascal AGUEHOUNDE