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Construction du siège de l’assemblée nationale : Jean Baptiste Elias donne des clarifications
Publié le mercredi 16 mai 2018  |  Le Matinal
Jean-Baptiste
© aCotonou.com par Didier Assogba
Jean-Baptiste Elias, presdient du FONAC
Le président de l’Autorité de lutte contre la corruption (Anlc) a tenu dans l’après-midi d’hier mardi 30 mai 2017 une conférence de presse au siège de l’institution à Cotonou.




En 2008, L’assemblée nationale était bel et bien représentée lors de la signature de la conclusion du marché concernant les travaux de construction du nouveau siège du parlement. Déclaration du président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption au sujet de ce dossier dans lequel certains députés se plaignaient de la mise à l’écart de leur institution. Jean Baptiste Elias évoque aussi les 8 entreprises concernées par cette affaire. C’est à travers une interview qu’il nous a accordée.

Que fait l’Anlc dans ce dossier que d’aucun qualifie de scandale de corruption avec des dizaines de milliards de francs cfa du contribuable béninois.

Je voudrais prier les béninois de garder le calme. Il faudrait qu’on y aille scientifiquement pour éviter d’aggraver la situation.

Vous estimez qu’il n’y a pas assez de prudence dans le traitement de ce dossier ?

J’ai l’impression qu’il y a un peu de passion dans le traitement de ce dossier encore que les béninois et béninoises ont raison mais je voudrais prier les uns et les autres de prendre patience pour que le dossier soit traiter avec la technique qu’il faut pour éviter que nous ne tombons dans le travers et que ça puisse nous retomber dessus après. Ce dossier de construction du siège de l’assemblée nationale date de depuis 2002. en 2002, il y a une programmation des activités de construction. ça veut dire qu’il y a eu un dossier qui a été monté par le ministère de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme qui a permis le choix d’un architecte ou d’groupement d’architecte. Les différentes parties prenantes ont été représentées pour conduire le concours architectural. Le gouvernement a été représenté par le ministère de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme, l’assemblée nationale a été représentée par un député et d’autres techniciens pour le choix de l’architecte ou du groupement d’architecte devant faire le travail.

C’est ce que vos travaux ont permis de savoir ?

Absolument. A cette étape là, on a compris qu’il y a eu beaucoup d’activité qui ont été menées. Entre autres activités, la construction du siège de l’assemblée nationale n’a pas eu un permis de construire. Pour qu’il y ait un permis de construire, c’est de la responsabilité de l’architecte ou du cabinet d’architecture. Pourquoi, il n’y a pas eu ce permis de construire. Pour l’instant, on ne peut pas le dire.

On ne sait pas à qui la faute ?

Il faudrait faire les investigations pour situer les responsabilités. Deuxième étape. C’est le déguerpissement. Cette étape a eu lieu en 2005 et on a dédommagé tous ceux qui étaient là. La troisième phase a été le commencement des travaux. En 2008, la Serhau Sa a lancé les dossiers d’appel d’offre et je vous garanti que toutes les parties étaient représenté pour retenir les entreprises devant exécutées les marchés.

Quelles sont ces parties ?

Il y a le gouvernement, le parlement qui étaient représenté dans la commission d’étude et d’attribution des marchés. Il y le groupement architectural qui était représenté, la Serhau Sa qui était représenté.

Vous parlé de l’assemblée nationale qui a été représenté mais on entend depuis quelques jours que l’assemblée n’a pas été associé à ce projet

ça dépend de ce que vous aviez entendu que l’assemblée n’a pas été associé. ça dépend aussi des députés qui l’ont dit. Ce qui est certain, c’est que pour les dossiers d’appel d’offre, je confirme que l’assemblée a été représentée par le député Djibril Débourou représentant le président de l’assemblée nationale pour les dossiers d’appel d’offres. Il y a sa signature sur les documents que je vous montre en ce moment. Puis le marché des travaux a été également signé quand le dépouillement a pris fin et l’assemblée nationale a été représentée au même titre que le ministère de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme au même titre que la Serhau Sa et le groupement architectural qui a gagné le concours architectural et tous, ils ont signé le marché.

Es ce à dire qu’ils étaient sensé suivre les travaux avec le maître d’ouvrage délégué ?

Es ce qu’ils ont suivi ou pas ? Le déroulement des travaux sur le chantier, je n’en sais rien puisque je n’ai aucune pièce de savoir s’ils ont oui ou non le déroulement des activités.

Pouviez-vous nous donner le nom des entreprises concernées par ce dossier ?

Je continue de dire qu’il faudra que les béninoises et béninois soient patients et que nous ayons du calme pour situer les responsabilités parce que les appels d’offres ont été lancés pour retenir les entreprises pour chacun des lots concernant l’armature de la construction de l’assemblée nationale. Les personnalités de la commission qui sont membres pour le dépouillement, pour l’analyse et pour retenir les entreprises sont constituées de personnalité. Il y a lieu de savoir si oui ou non à ce niveau là, la responsabilité de ceux qui étaient membres de la commission de dépouillement était engagée ou non et j’espère conformément aux textes retenus les entreprises ci après. Pour les gros œuvres, le groupement Emcr, pour le lot 2, menuiserie-bois, l’entreprise Comovep a été retenue, pour le lot 3, menuiserie-alu-Vitrerie, l’entreprise princesse d’or a été retenue, pour le lot 4, menuiserie-métal-fer, il s’agit de l’entreprise Cia, Pour le lot 5 électricité-courant fort, l’entreprise Ceib a été retenue, pour le lot 6 électricité-courant faible, toujours Céib, pour le revêtement-peinture-étanchéité c’est-à-dire le lot 7, c’est l’entreprise Emcr, pour le lot 8 climatisation vmc, il est question de Céib, pour le lot 9 charpente-couverture-faux plafond, il s’agit de princesse d’or. Pour le lot 10 plomberie ils ont retenue Sogeib et pour le lot 11 A qui concerne l’assainissement intérieur du site ils ont retenu Mayari et puis enfin pour le lot 11 B qui concerne le vrd assainissement intérieur site, il s’agit de Mayaric et puis pour le lot 11 B qui concerne le vrd assainissement extérieur site, c’est l’entreprise Logique pour un total de 20 milliards 915 millions 978 mille 631 francs Cfa. Je repète qu’à l’étape actuelle, vous aviez les huit entreprises qui concerne les douze lots mais première chose, il ne faut pas s’en prendre ni aux députés, ni aux ministres ni à personne parce que ces entreprises ont officiellement et légalement des responsables qui peuvent ne pas être des ministres, ni des députés, ni des personnalités. ça peut être que des députés, des ministres soient derrière et que les vrais responsables étant ceux là. On finira par le savoir.

A propos des sanctions qu’es ce que vous suggérez pour la suite du dossier ?

Dans ce dossier il y a eu plusieurs audits. Quant tous ce travail a été fait avec le Tollé que ça comporte, j’imagine que probablement la justice sera saisie et la justice étant saisie les investigations nécessaire seront faite pour situer les responsabilités. Notre souhait, la première chose c’est que tout ceux qui sont concerné par le dossier puissent rembourser les montants et si après remboursement il y a des sanctions pénales qui sont nécessaires pour décourager des comportements de ce se genre on peut le faire mais pour nous autres, il faut que l’argent qui est pris soit remboursé.

Propos recueillis par Rachida Houssou
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