La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo ont tenu une rencontre avec les responsables des différentes structures à la base du parti. Ce fut l’Occasion pour les deux leaders des Houézèhouè, de réaffirmer leur paternité sur la Rb. Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin…
Nicéphore et Rosine Soglo sont restés attachés à leur parti, la Renaissance du Bénin (Rb), et n’entendent le céder à quiconque. « Même après ma mort, je tourmenterai celui qui tenterait de m’arracher la Rb », a martelé Rosine Soglo en langue locale. La Présidente fondatrice de la Rb dénonce en effet, une deuxième tentative de déstabilisation du parti, après celle orchestrée sous le régime de l’ancien président de République, feu Mathieu Kérékou II, dans un duel gagné par son camp, grâce à la défense d’un jeune et brillant avocat, en la personne de Me Abraham Zinzindohoué, dont elle fit la connaissance au moment des faits. Et ce fut dès lors, le point de départ d’une bonne collaboration entre le parti et son avocat. Mais Rosine Soglo se désole que ce soit ce même Abraham Zinizindohoué qui revienne à la charge pour lui arracher à nouveau le parti, prétendant avec ses acolytes, être les vrais renaissants et s’arrogeant les attributs du parti. « De mon temps, quand j’ai créé la Rb, je n’ai jamais vu Abraham Zinzindohoué comme membre fondateur, je ne le connaissais pas », a-t-elle déclaré. Et à en croire ses propos, toute la manipulation est orchestrée sous l’instigation des personnes qui hier dénonçaient la transformation du Bénin en un « Etat voyou » et qui en font pire à l’heure actuelle, piétinant les lois de la République et « jetant en prison un député ». « Ça ne peut pas se faire », crie Rosine Soglo. Car selon ses propos, même si le député est coupable, il faut donner l’opportunité à ses collègues de lever son immunité parlementaire. Tout ceci, parce qu’elle a eu la malencontreuse idée avec certains de ses collègues de s’opposer à révision de la Constitution et la folie de dénoncer l’achat de conscience pour susciter cette révision. « La rupture veut tous nous mettre sous boisseau », dénonce la présidente de la Rb. « je ne peux pas voter cette constitution car j’ai touché de l’argent », révélera-t-elle. « Qu’ils veuillent quitter le parti pour en créer leur propre parti, oui, mais qu’ils veuillent jeter de l’opprobre sur la Présidente fondatrice et moi-même, cela est indécent et révoltant », a déclaré le président d’honneur du parti Nicéphore Soglo. Il a donc invité les militantes et militants, les têtes couronnées et autres, à lutter pour conserver l’héritage commun, contre vents et marrées. «Nous devons ensemble nous ceindre les reins et rebâtir notre maison commune pour gagner les batilles à venir », a-t-il martelé. Car à l’en croire la rencontre marque le point de départ pour la relace des activités du parti qui a résisté à toutes les tentatives de déstabilisation. « La présente crise n’est qu’un feu de paille pour le plus grand rayonnement de notre parti », a laissé entendre Nicéphore Soglo. Il a par la même occasion dénoncé la mission « déstabilisatrice » dont le Chef de l’Etat s’est investi
Des messages de soutien
Nicéphore et Rosine Soglo ont reçu de nombreux soutiens dans la bataille. Les représentants des responsables des structures de base, le représentant des jeunes, des femmes, des Zémidjans ont tous apporté leur soutien à leurs leaders. Il en est de même des différentes personnalités qui se sont succédées au pupitre pour dénoncer l’attitude des transfuges de la Rb. Léonce Houngbadji du Fsp, Philippe Noudjènoumè du Pcb, Basile Ahossi de l’Usl, Joseph Tamègon, candide Azannaï ne reconnaissent qu’une seule, unique et authentique Rb appartenant au couple Soglo. Ils dénoncent par la même occasion le piétinement des lois de la République par le pouvoir et l’acharnement contre les opposants, détruisant ainsi, les bases de la démocratie au Bénin.
M.M