Après son transfert à la prison civile de Cotonou suite à un mandat délivré par le procureur, le 03 mai 2018, c’est un nouveau mandat pour rébellion, violences et voies de fait qui met en cause le député. C’est ce qui ressort du mandat du Procureur du 17 mai 2018 contre le député de la 15ème circonscription électorale pour de nouvelles charges retenues contre lui.
Mis sous mandat de dépôt par le Procureur de la République suite à une plainte déposée par l’administration douanière pour « importation de marchandise prohibée et en contrebande, non déclaration de marchandises importées », le député Atao est une fois de plus visée par un nouveau mandat de dépôt. Cette fois-ci, il s’agit de « rébellion, violences et voies de fait ».
Les nouvelles accusations font suite à la situation survenue le 07 décembre 2017, lorsque la Police s’est rendue au domicile du député à Akpakpa pour une perquisition dans le cadre de l’affaire faux médicaments. Le député s’est interposé sous prétexte de son immunité parlementaire.
Le soulèvement de la population a fait naître une tension avec la police républicaine. Une altercation qui est une incitation à la révolte et une obstruction à la vérité. Plusieurs personnes ont par la suite répondu de leurs actes devant le Procureur. Ces différents incidents sont la suite logique du nouveau mandat contre le député. Ce mandat vient s’ajouter à la dizaine d’accusations, pour lesquelles il sera jugé le 12 juin prochain.
Les perquisitions menées décembre 2017 ont permis de saisir plus de 150 tonnes de « faux médicaments›› dans les entrepôts du député. Décidément, le député Atao Hinnouho n’est pas à bout de ses peines.
G. A.