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1re session de la cour d’assises de la Cour d’appel de Parakou: Une quarantaine de dossiers examinés dès ce mardi
Publié le mardi 22 mai 2018  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Audience d`installation du premier Président de la Cour d`Appel de Parakou
Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, le Professeur Joseph DJOGBENOU a assisté le jeudi 26 avril 2018 à l`audience d`installation du premier Président de la Cour d`Appel de Parakou, Monsieur GANGNI Edouard. L`audience est présidée en personne par le Président de la Cour Suprême du Bénin, Monsieur Ousmane BATOKO.






La première session de la cour d’assises de la cour d’appel de Parakou, au titre de l’année 2018, démarre ce jour mardi 22 mai. A son rôle, il y a plus de quarante de dossiers inscrits.

Les travaux de la première session de la cour d’assises de la cour d’appel de Parakou, au titre de l’année 2018, s’ouvrent ce mardi 22 mai. C’est conformément aux dispositions de la loi 2012-15 du 18 mars 2013 portant Code de procédure pénale au Bénin. En prélude à cet évènement, le procureur général près la cour d’appel de Parakou, Alexis Mètahou, a rencontré la presse, vendredi 18 mai dernier.

Au total, 62 prévenus sont appelés à comparaître à la barre. C’est pour répondre des faits qui leur sont reprochés dans une quarantaine de dossiers inscrits au rôle de cette session.
Par rapport à la nature des dossiers, le procureur général près la Cour d’appel de Parakou, Alexis Mètahou, a indiqué que 12 portent sur des cas d’assassinat et complicité d’assassinat. Il faudra y ajouter 8 dossiers de coups mortels, 5 de meurtre, 4 de coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente, 3 de pratique de charlatanisme et 2 de viol sur mineures. Enfin, un dossier pour attentat à la pudeur, un pour parricide, un pour traite d’enfants, un pour association de malfaiteurs, un pour vol à mains armées et un pour trafic d’organes humains, seront également examinés.
Pour cette session qui couvre la période du 22 mai au 21 juin prochain, les crimes de sang sont donc les infractions les plus dominantes. « Ils concernent 75 % des dossiers et viennent en tête », a précisé le procureur général, Alexis Mètahou. « Ce pourcentage qui traduit la hausse de la criminalité de sang interpelle toute la communauté, sur la question d’une société de plus en plus violente », a-t-il poursuivi. « Les citoyens ont besoin d’une quiétude, tant sur leurs personnes que sur leurs biens. Face à la hausse de la criminalité sous ses formes variées, le pouvoir judiciaire doit apporter une réponse dans la stricte sévérité afin de donner satisfaction aux citoyens qui le considèrent comme le dernier rempart pour rétablir l’ordre social », a averti Alexis Mètahou.
Après plusieurs années de vie carcérale, les 68 prévenus concernés par la présente session des assises seront enfin fixés sur leur sort. Ce sera à la faveur d’audiences publiques qui démarrent ce jour.

Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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