Parlementaires, autorités policières et administratives ont suivi, vendredi 18 mai dernier à Cotonou, une séance d’information et de sensibilisation sur la sécurité nucléaire. Cette séance fait suite à l’atelier de revue du Plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire (Inspp) pour le Bénin qui s’est tenue du 14 au 17 mai 2018.
Trois communications ont meublé l’atelier de sensibilisation des autorités sur la sécurité nucléaire, vendredi dernier. Elles ont respectivement porté sur le programme de sécurité nucléaire et ses implications, les formes d’appui de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) et l’importance de la culture de la sécurité nucléaire. Ces différentes présentations concourent à l’objectif d’encourager les autorités à divers niveaux à poursuivre le renforcement du régime de sécurité nucléaire du Bénin.
« La sécurité nucléaire, touche à la fois la prévention, la détention et l’intervention. Avec le vote de la loi 2017-629 du 15 septembre 2017 portant sûreté radiologique et sécurité nucléaire en République du Bénin., c’est déjà la prévention qui est engagée. Ce qui reste à faire, c’est la prise d’exigences réglementaires pour appliquer cette loi », leur a expliqué l’expert de l’Aiea, Zéphirin Athanase Ouédraogo, en service à la Division sécurité nucléaire. Il ajoute que ce qui préoccupe, c’est la possibilité que des matières nucléaires et radiologiques puissent être utilisées à des fins néfastes. « Il s’agit en l’occurrence de l’acquisition par des organisations criminelles ou terroristes à des fins malveillantes de matières nucléaires pour la fabrication d’armes nucléaire ou de dispositifs nucléaires improvisés ainsi que des risques de sabotage des installations nucléaires ou des moyens de transport», a-t-il précisé. Ce fut aussi l’occasion de présenter aux participants les avantages positifs que peuvent générer les matières nucléaires et radiologiques dans le développement d’un pays notamment dans la médecine, l’industrie, l’agriculture et l’énergie nucléaire.