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Semaine de la biodiversité et de la recherche forestière: Des actions concertées pour la conservation de la diversité

Publié le mercredi 23 mai 2018  |  La Nation
José
© aCotonou.com par Didier Assogba
José Didier Tonato, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, lors de la célébration de la journée Mondiale de l`environnement au Bénin.
Cotonou, le 05 juin 2017. Le gouvernement Béninois et le programme des Nations Unies au Bénin ont célébré la journée mondiale de l`environnement à la plage de Fidjrossè.
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Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato, a présidé, ce mardi 22 mai, la cérémonie de lancement de la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière à Cotonou, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité. C’était à la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasses, en présence des cadres du ministère, des forestiers et des membres des organisations de la Société civile s’intéressant aux questions de biodiversité.

Le directeur général du Centre d’études et de recherches forestières (Cerf), Gaston S. Akouèhou, maître de conférences du Cames, a livré le thème du déroulement de la semaine de la biodiversité et de la recherche forestière qui est : «Célébrer 25 ans d’actions pour la biodiversité ». Pour lui, ce thème qui inspire les réflexions constitue un appel pour la connaissance des services qui méritent un intérêt pour toutes les parties prenantes à la conservation de la diversité biologique. Depuis vingt-cinq ans, poursuit le directeur général du Cerf, les actions concrètes de conservation et de valorisation de la biodiversité ont été menées, des progrès notables ont été enregistrés, notamment au niveau de la connaissance des valeurs. Des actions remarquables sont menées de la part des Osc et des garants de la tradition pour préserver les valeurs des plantes et par ricochet la diversité biologique. Pourtant, la biodiversité continue de décliner au Bénin à un rythme alarmant, relève-t-il.

Selon le maître de conférences, cette perte de la nature s’ajoute à d’autres défis tels que les changements climatiques, la sécurité d’approvisionnement en eau, la sécurité alimentaire, la santé publique et pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l’existence du Béninois. Il importe donc, selon lui, au plus haut niveau, de faire tout notre possible pour mettre fin à la destruction de la biodiversité.
Pour lui, les plantes médicinales qui étaient disponibles et à portée de main, sont aujourd’hui difficiles à trouver.
« Les écosystèmes terrestres, marins et insulaires répandus à travers tout le territoire portent une diversité incommensurable.», retient Séverin K. N’Sia, directeur général des Eaux, Forêts et Chasse. Grâce à la conservation de la biodiversité, ajoute-t-il, l’humanité dispose de l’eau et les sols se stabilisent. « La biodiversité constitue une source de revenus pour les entreprises. Celles-ci utilisent les ressources génétiques pour se faire de l’argent », apprécie le directeur général des Eaux, Forêts et Chasse. Le Bénin, poursuit-il, dispose d’une stratégie en matière de biodiversité qui se déroule progressivement.
La présence de chercheurs et des phytothérapeutes et tradi-thérapeutes à la manifestation constitue une preuve que la conservation de la biodiversité se poursuit.

Défis

« Les défis sont nombreux et importants face à la dégradation continue des écosystèmes », a fait remarquer Séverin K. N’Sia. Les assises permettront de combler les attentes des populations grâce aux contributions des chercheurs et gardiens de la tradition, a rassuré le directeur général des Eaux, Forêts et Chasse.
José Didier Tonato lançant la
semaine, pense que ses prédécesseurs ont suffisamment campé le décor sur la Convention relative à la diversité biologique. Il s’est réjoui que l’Office national du bois dispose encore d’espaces regorgeant d’une diversité appréciable à exploiter de manière bénéfique.
L’Afrique, affirme-t-il, regorge de forêts et fleuves sacrés qui ont leur importance. « Nous devons poser des actes afin que nos villes soient des espaces où l’activité humaine prospère et qu’il y ait l’harmonie du cadre de vie avec l’homme », préconise-t-il.
Pour lui, les projets du Pag sont et seront exécutés en vue de la conservation de la biodiversité, notamment la mise en concession du parc de la Pendjari. Le ministre estime que les autres espaces similaires tels que le parc de la Pendjari seront gérés pour disposer davantage de biodiversité pour le bonheur des populations. Son souhait est que les actions soient renforcées et les partenariats affermis pour combattre la dégradation des terres et la conservation de la biodiversité.

Didier Pascal DOGUE
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