Affaire CNSS/BIBE: Le dossier Mètongnon et co-accusés encore reporté au 05 juin

Publié le mercredi 23 mai 2018 | L`événement Précis

© aCotonou.com par Didier Assogba
Laurent Metongnon, sécrétaire Général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances ( Fésynatra-Finances)
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir

Nouveau report du procès. Laurent METONGNON et ses co-accusés Saliou YOUSSAO, Edouard ADEGOKE et consorts devront attendre jusqu’au 05 juin 2018 pour être fixé. Ainsi en a décidé le juge AZO, à l’audience prévue d’hier 22 mai 2018 qui devrait se prononcer sur ce dossier. L’exception de nullité dans le procès contre Laurent METONGNON et ses co-accusés Saliou YOUSSAO, Edouard ADEGOKE, demandé par les avocats a été rejetée par le ministère public et le juge AZO, de même que la libération provisoire des prévenus et le procès renvoyé encore dans quinze jours, soit le 05 juin, pour communication des dossiers.Se basant sur la décision DCC 18-098 du 19 Avril 2018,de la Cour Constitutionnelle, déclarant contraire à la Constitution le rapport du Conseil des ministres, base des poursuites contre les mis en cause, les avocats de la défense avaient soulevé, à l’audience du 08 mai 2018, le fait que la base et la procédure ayant conduit à la poursuite et à la détention étant déclarées nulles par la Cour Constitutionnelle, les intéressés devaient être libérés immédiatement. Cette demande d’exception de nullité avait été renvoyée à ce mardi 22 mai 2018 pour délibéré. A l’audience d’hier, le juge AZO a rendu son délibéré qui rejette la demande d’exception de nullité ainsi que la demande de libération de leurs clients Laurent METONGNON et ses co-accusés. La demande de la vingtaine d’avocats sur ce dossier a donc a été rejetée par le ministère public et le juge AZO, de même que la libération provisoire des prévenus.

Gérard AGOGNON

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