L’actualité a évolué au Fonds des arts et de la culture ancien Fonds d’aide à la culture. Depuis trois semaines environ, le processus devant mener à l’élection des administrateurs a été décanté et les élections ont eu lieu conformément au texte. Ils sont désormais sept administrateurs qui seront bientôt installés pour présider l’administration du Fonds des arts et de la culture. Parmi eux, deux artistes siègent pour le compte du corps artistique et culturel.
Le conseil d’alors comptait à peu près quinze (15) membres. Aujourd’hui, à la suite des élections qui se sont déroulées dans la grande salle bleue du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), il y a trois semaines environ, ils sont désormais sept membres désignés par leurs pairs pour siéger et décider de ce qui en serait à l’avenir du Fonds des arts et de la culture. Sur les sept, deux vont valablement représenter tout le corps artistique et culturel toute catégorie confondue. Il s’agit de Gaston Eguédji qui faisait déjà partie de l’équipe sortant, et le musicien Souleymane Salao.« Je précise que ce n’est pas leur profil d’acteur de théâtre et de musicien qui compte ici. Ils sont maintenant là pour intervenir au nom de tout le corps artistique et culturel », mentionne le plasticien sculpteur Philippe Abayi qui confiait la nouvelle. C’est désormais à eux qu’incombe la lourde mission d’éclairer le plus profondément possible les décisions qui auront droit de cité pour faire évoluer le secteur.Alors depuis quelques semaines ce conseil d’administration au sein duquel le gouvernement occupe cinq places attend d’être installé pour le fonctionnement régulier du monde des arts. « Nous avons pu nous convaincre de ce qu’au titre des intérêts divergents, il fallait prendre de la hauteur et viser l’intérêt général et être réaliste. Et c’est ce qui nous a amenés à cette élection qui s’est déroulée en présence du cabinet du Ministère et des acteurs culturels eux-mêmes pour donner le résultat que je suis entrain de vous présenter à l’instant »,précise Philippe Abayi. Jadis, les artistes et entrepreneurs étaient en grand nombre au sein de cette administration. Maintenant qu’ils ne sont que deux, Philippe Abayi, reste convaincu qu’ils vont pouvoir s’en sortir avec le regard extérieur et le soutien de leurs pairs. « Il ne s’était pas agi pour nous de porter nos choix sur des gens et de les abandonner à leur sort, non. Nous seronsregardants sur beaucoup de choses et s’il faut leur apporter un soutien, nous n’allons pas hésiter »,a martelé le président de la Faplag avant de convier tous les acteurs culturels à aider leurs collègues à remplir leur mission et à ne pas rester en marge de l’actualité au risque de tout perdre.