« Le gouvernement a entrepris depuis deux ans, le renforcement de la professionnalisation du secteur. Et de 451.000 tonnes, nous sommes passés à 600.000 tonnes pour le compte de la campagne 2017-2018. Les producteurs doivent être les premiers à bénéficier des fruits de l’embellie que connaît la filière depuis deux campagnes ». Telle est la décision du conseil des ministres, révélée hier par le garde des sceaux, Joseph Djogbénou, à l’occasion de son traditionnel point de presse à la présidence de la République. A l’en croire, cette volonté du gouvernement d’encourager les producteurs s’est traduite par deux actes majeurs. Il s’agit du maintien des prix de cession des intrants à leur niveau de la dernière campagne nonobstant l’augmentation relative constatée sur le marché international par la Commission chargée de l’organisation de l’appel d’offres pour l’importation et la distribution de ces intrants. Ainsi, l’engrais coton (Npksb et urée) est à 240F/Kg, l’engrais vivrier (Npksbzn) 240F/Kg, les insecticides à 3.500F le flacon pour le traitement de demi hectare, les herbicides totaux à 3.500F le litre et les herbicides sélectifs à 5.000F le litre.
Aussi, au dire du ministre de la justice, les acteurs de l’interprofession coton ont convenu d’une augmentation de 5F/Kg sur le prix pratiqué au cours de la campagne 2017-2018. 265F/Kg et 215F/Kg sont respectivement les prix du coton graine du 1er et 2e choix au titre de la campagne 2018-2019.
Arnaud DOUMANHOUN
.jpg)
