Le Parti des Forces Cauris pour un Bénin Emergent a tenu ce samedi 26 mai, sur le stade du CEG 2 d’Abomey Calavi, l’école du parti FCBE instituée par le dernier congrès constitutif du parti. A l’ocassion de cette rencontre rehaussé par la présence de l’ancien Chef d’Etat, Thomas Boni Yayi et les cadre du parti FCBE, le député Valentin Djènontin a clamé son innoncence dans le dossier de malversations financières dans la filière coton.
« Il ne serait responsable de ma part, de ne pas vous éclairer sur l’un des sujets qui défraie la chronique depuis un moment et qui fait l’objet de tous les commentaires...Il s’agit de la la levée de l’immunité parlementaire de votre secrétaire exécutif national que je suis et celle du coodornateur de la 1ère circonscription électorale Idrissou Bako, ainsi que la demande de la poursuite du 2ème secrétaire exécutif national adjoint, le Ministre Komi Koutché. », a fait savoir le député Valentin Djènontin. Poursuivant les explications il a indiqué a avoir été écouté les 16 et 17 mai 2018, par la commission parlementaire spéciale créée à cet effet.
« Cette demande du gouvernement qui a été envoyé à l’Assemblée Nationale suit sont cours(...) Comme vous le savez tous et le gouvernement en est convaincu plus que vous même, il ne s’agit plus ni moins que d’intrigues politiques. », a-t-il souligné avant de rappeler qu’il n’a jamais été nommé Ministre de l’agriculture ni cadre de ce ministère pour être interpellé par des questions de substitution d’adjudicataire de marché d’intrants, de livraison de quantité d’intrants inférieure au payement faits au fournisseur et de la mauvaise qualité des engrais livrés. Il reconnait avoir eu le privilège et la confiance de l’ancien Chef d’Etat, Boni Yayi alors qu’il était ministre de la justice, de présider la commission interminstériel du coton de 2014 à 2015. « Cette commission ne s’est jamais mêlée aux affaires d’adjudication de marché d’intrants. », a-t-il précisé. Il a souligné qu’il s’agit d’un acharnement politique contre l’opposant qu’il est, et qui ne garde pas sa langue dans sa poche sur les dérives autoritaires du régime de la rupture depuis avril 2016.
« Du haut de cette tribune, nous venons vous rassurer chers militants et chères militantes que nous ne fuirons pas de notre pays le Bénin. Que notre immunité soit levée où pas, nous tiendrons ferme, car nous ne nous reprochons absolument rien. », a-t-il averti.