Plus de cadeau désormais aux enseignants, auteurs de grossesses sur des élèves. Au cours de sa tournée ce jeudi, 31 mai 2018, dans les Collèges d’enseignement général des départements de l’Ouémé et du Zou, le ministre de l’enseignement secondaire, Mahougnon Kakpo, s’est indigné contre le phénomène de grossesses en milieu scolaire et a menacé de radiation, les enseignants auteurs des grossesses sur des élèves…
« …malheureusement parmi les auteurs de ce phénomène, nous rencontrons des enseignants et lorsque les enseignants sont coupables de tels comportements sur les élèves, nous ne devons pas avoir la main légère. La main doit être tellement lourde pour frapper de telle sorte que nul ne pourra l’oublier, c’est-à-dire que nous n’allons plus nous contenter de relever ou de sanctionner des gens sur le plan administratif, nous allons procéder à leur radiation purement et simplement de la fonction publique. Nous allons prendre toutes les dispositions administratives et judiciaires en la matière » a martelé d’un ton sec, l’autorité ministérielle. Pour le ministre Mahougnon Kakpo, le phénomène de grossesses en milieu scolaire connaît une certaine recrudescence ces derniers jours et il convient de le combattre avec la dernière rigueur. « Parce que c’est un phénomène qui compromet l’avenir des enfants et lorsque l’avenir de la jeunesse est compromis, c’est l’avenir de la nation qui est ainsi compromis. Il y a l’autre bras que nous allons davantage armer, c’est le bras de la sanction : la sanction administrative et la sanction sur le plan judiciaire » s’est-il justifié pour souligner l’impact du phénomène sur le cursus scolaire des apprenants notamment des jeunes filles. C’est ainsi qu’il a exhorté les parents d’élèves dont les enfants mineurs ont été victimes de ces actes à porter plainte devant les tribunaux afin que le mal soit définitivement éradiqué du milieu scolaire. Un message fort de l’autorité ministérielle à l’endroit des enseignantsà la libido insatiable, qui se plaisent à abuser sexuellement des élèves. “Toutes les filles à l’école“, a-t-on toujours chanté, il est désormais temps de chanter “ que toutes les filles réussissent à l’école“.