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Déclaration de Moukaram Badarou, Président du parti Conscience Citoyenne: « Joseph Djogbénou a les compétences pour être président de la Cour constitutionnelle »

Publié le lundi 4 juin 2018  |  L`événement Précis
Moukaram
© Autre presse
Moukaram Badarou, président de Conscience citoyenne
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La nouvelle mandature de la Cour constitutionnelle démarre dans quelques jours, avec l’installation officielle des 7 nouveaux sages. Un événement qui retient l’attention du public béninois appréciant le nouveau poste du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Joseph Fifamè Djogbénou. Invité dans l’émission « Carte sur table » de ce dimanche 3 juin 2018, l’ancien préfet des départements de l’Ouémé et du Pteau, Moukaram Badarou, n’a pas manqué de mots pour reconnaître les compétences de l’homme et de ses pairs. Il apprécie ses efforts et son engagement dans la tâche à lui confiée par le chef de l’Etat, Patrice Talon, au sein du gouvernement. Selon lui, le ministre Djogbénou qui déposera sa démission dans les prochaines heures, remplit les conditions pour occuper un meilleur poste à la Cour constitutionnelle. Il croit ensuite à l’équipe des 7 nouveaux sages et souhaite qu’elle prône le respect des lois de la République. D’un sujet à un autre, l’ancien préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, s’est aussi prononcé sur le scandale perpétré dans la construction du siège de l’Assemblée nationale. Il a déploré cette situation qui n’honore pas la ville capitale et les responsables de cette œuvre. Moukaram Badarou salue la réforme entreprise par le Président Talon, souhaite un suivi rigoureux des décisions prises par le gouvernement et relatives à ce dossier avant de plaider pour la construction d’un autre site de l’Assemblée nationale. L’ancien préfet qui s’est aussi prononcé sur l’image actuelle de la ville capitale, déplore l’ignorance des autres régimes dans son processus de développement. « La ville est délabrée », avance-t-il avant de convier les fils et filles de la ville à un sursaut et au travail pour parvenir à la réhabilitation et au développement de la ville de Porto-Novo. « Il faut que le gouvernement prévoit, chaque année, un certain nombre de projets pour la réhabilitation de la ville », plaide l’invité de l’émission Carte sur table. Il n’a pas manqué de jeter le pavé dans la mare du maire de la ville de Porto-Novo. « Il faut être conscient du travail à abattre pour le développement de la ville. Il faut travailler à ce que toutes les potentialités soient réunies pour parvenir à ce résultat. Il faut réunir les atouts pour faire avancer la ville », affirme Moukaram Badarou.

Rastel DAN
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