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Présidence de la Ccr/Uemoa : Les dessous de la débâcle de Satchivi

Publié le lundi 4 juin 2018  |  Matin libre
Jean-Baptiste
© aCotonou.com par CODIAS
Jean-Baptiste Sachivi, President de la Chambre de Commerce et d`Industrie du Benin (CCIB) a gauche et a droite Francoise Assogba Ministre des ( MCPME ). Premiere session ordinaire de l`assemblee consulaire de l`annee 2015 de la chambre de commerce et d`industrie du Benin. Premiere session ordinaire de l`assemblee consulaire de l`annee 2015 de la chambre de commerce et d`industrie du Benin
Vendredi 6 mars 2015. Chambre de commerce et d`industrie du Benin
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Mercredi 30 mai dernier s’est déroulée à Lomé, capitale du Togo, l’élection des membres du nouveau bureau de la Chambre consulaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Ccr/Uemoa). En lice pour sa propre succession à la tête de la Ccr/Uemoa, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) Jean-Baptiste Satchivi a été battu par son homologue burkinabé. Il n’a obtenu que 09 voix contre 44 pour son challenger sur un total de 53 votants. Cette défaite, conséquence directe de la mauvaise gestion de l’homme aussi bien à la tête de la Ccib qu’à la tête de la Ccr/Uemoa, trouve aussi son origine dans le mépris des textes qui régissent la Chambre consulaire régionale. En 2015, lors de la 14ème session ordinaire de l’Assemblée générale de la Ccr/Uemoa, les déléguées avaient recommandé que la présidence de la Chambre consulaire régionale soit assurée de manière rotativeà raison d’un seul mandat de trois (03) ans par Etat membre. C’était même la recommandation N°1 et Jean-Baptiste Satchivi avait posé sa signature en bas du document en qualité de président en exercice de la Ccr/Uemoa. Mais curieusement, quand vient le moment de mettre cette recommandation en application, il refuse de respecter les textes et se représente pour sa propre succession sous le regard médusé de ses pairs des pays de l’Uemoa. C’est alors que les autres présidents l’ont laissé poser sa candidature sachant bien qu’ils allaient lui barrer la voie dans les urnes.

Cette propension à marcher sur les textes, le président Satchivien est à la limite coutumier. Déjàà Cotonou, à l’Assemblée consulaire de la Ccib le 03 mars 2018, il a voulu modifier les textes. Soupçonnant de sa part une manœuvre pour rester à la tête de la Chambre malgré sa gestion décriée, les élus consulaires ont fait échec à cette initiative. Ils ont tout simplement rejeté à la majorité les nouveaux textes. A Lomé, on l’a laissé faire pour ensuite s’entendre pour contrecarrer son plan de se succéder à lui-même. Sauf qu’à travers cette manoeuvre, c’est l’image du Bénin qui a pris un coup lors de cette élection.

M.M
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