Les candidats à l’examen du baccalauréat, session de 2018, reçoivent depuis ce jeudi 7 juin, leurs convocations auprès des responsables d’établissement pour les candidats officiels, directement dans les directions départementales de l’Enseignement secondaire, ou encore directement au Ceg Sainte Rita pour les candidats libres du Littoral.
Les candidats retenus pour composer à l’examen du baccalauréat 2018 retirent, depuis hier leurs convocations. C’est le Collège d’enseignement général, Sainte Rita à Cotonou, qui a servi de cadre à la distribution desdits documents d’accès aux salles d’examen, en présence du directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva. L’opération se déroule jusqu’au 4 juillet prochain dans tout le Bénin.
Alphonse da Silva informe que ce sont les chefs d’établissement qui récupèrent les enveloppes contenant les convocations des candidats officiels. Dans les collèges, ils procèdent déjà à leur distribution aux élèves.
En ce qui concerne les candidats libres, M. da Silva affirme que ce sont les candidats eux-mêmes qui peuvent retirer leurs convocations, munis d’une pièce d’identité. À cet effet, ils doivent se rendre dans les directions départementales des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle. Les candidats ont jusqu’au 6 juillet pour notifier les erreurs relevées sur leurs convocations pour être corrigées.
Le directeur de l’Office du baccalauréat signale que ce sont quelque 107 000 candidats qui sont convoqués pour l’examen du baccalauréat qui se déroule dans un peu plus mois. Par rapport à l’année dernière, il est noté une diminution de l’effectif des candidats. Ils étaient environ 115 000 en 2017.
Cette diminution surprend plus d’un et suscite la curiosité quant aux causes. Alphonse da Silva estime que plusieurs facteurs pourraient expliquer ce constat. D’abord, le taux de réussite en 2017 était assez élevé, fait-il observer, avant d’ajouter que les mesures prises pour contrôler les candidats, les faux candidats, ont été renforcées.
Aux dires du directeur de l’Office du Bac, les candidats ont été sensibilisés à prendre conscience que seuls ceux qui auraient bien préparé l’examen peuvent réussir. « Certainement que cela a joué », suppose le Dob.
Cette année, l’examen du baccalauréat se déroule dans environ 150 centres répartis sur l’ensemble du territoire. Six centres sont supprimés compte tenu du fait que les candidats dans ces centres sont inférieurs à la norme. Cependant, de nouveaux centres sont créés. Il s’agit par exemple des centres de Boukombé et de Tori Agouagon, pour permettre aux candidats des zones environnantes d’aller composer en toute quiétude.