Jeannette de Regt, directrice de la Snv, organisation néerlandaise de développement a signé, jeudi 7 juin dernier, des contrats de subventions avec des organisations non gouvernementales au siège de l’organisation à Cotonou. C’était en présence du coordonnateur du programme Omidelta Fonds acteurs non étatiques, Ibrahim Ousmane.
L’hygiène, l’assainissement et la gestion intégrée des ressources en eau sont privilégiés dans la signature d’accord qui a eu lieu, jeudi 7 juin dernier, entre l’organisation néerlandaise de développement, Snv représentée par sa directrice, Jeannette de Regt et les représentants des organisations non gouvernementales sélectionnées. Les propositions soumises par ces dernières, selon la directrice de la Snv, méritaient d’être valorisées, car l’impact visé par le programme Omidelta Fonds acteurs non étatiques est que d’ici à 2021, au moins 150 000 personnes (hommes et femmes), aient accès aux services d’eau potable durables et de qualité. De même, au titre des défis dudit fonds, d’ici à 2021, au moins 275 000 personnes des deux sexes ont accès aux services d’hygiène et d’assainissement améliorés et que dans la même période, au moins 300 000 personnes bénéficient d’une meilleure gestion des bassins versants et de la sécurité des deltas.
Pour la directrice de la Snv, les propositions soumises ont de la valeur. Compte tenu de l’expérience des organisations non gouvernementales qui s’investissent et de l’accompagnement d’Omidelta, il n’y a pas de doute que le succès soit garanti. Même si le changement de comportement a la peau dure, Jeannette de Regt compte sur l’engagement et l’expérience dont jouissent les Ong signataires des contrats de subventions.
Selon Vincent Ategui, directeur exécutif de l’Association pour étude et réalisation des aménagements en milieu rural (Aeramr), le but visé est d’améliorer les infrastructures des villages et d’amener les habitants des communes de Djidja, Abomey et Agbangnizoun (environ 25 920 personnes) à adopter les bonnes pratiques.
Quant à Raoufou Souleymane, directeur exécutif de l’Association nationale d’amitié avec les peuples (Anap), chef de file du consortium Nimburam (eau potable en baatonu), l’Ong travaille dans trois communes : Kalalé dans le Borgou, Gogounou dans l’Alibori et Ouessè dans les Collines pour impacter environs 34 000 personnes.
Appréciant le programme Omidelta Fonds acteurs non étatiques, Mathurin Bonzi, directeur d’Oxfam éligible en tant que grand projet et qui intervient dans les communes de Ouidah, Tori-Bossito et Kpomassè, relève que c’est une expérience enrichissante tant dans la démarche que par rapport aux négociations. Il est conscient que quelques difficultés ont jalonné le respect des délais. Toutefois, tout est expérience et le processus itératif permettra de s’en sortir, espère-t-il.
En ce qui concerne Salomon Balogoun, directeur de Sian Son Ong éligible à Omidelta Fonds acteurs non associés, c’est un projet interactif. Il apprécie les feed back et se réjouit d’avoir été renforcé. « Nous avons été accompagnés et espérons devenir de grands projets ».
Charles Ahouandjinou, directeur des études et stratégies à la direction générale de l’Eau a témoigné sa gratitude à l’ambassade du Royaume des Pays-Bas d’avoir permis au secteur de l’assainissement et de l’eau de bénéficier du programme Omidelta. Il n’a pas tari d’éloges à l’endroit de la Snv pour le travail sérieux et méticuleux qui a conduit à la sélection des acteurs non étatiques?
Omidelta Fonds acteurs non étatiques en question
Le programme Omidelta constitue une réponse de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas à la préoccupation du gouvernement du Bénin dans le cadre de la réalisation de l’objectif de développement durable (Odd VI) : « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ».
Le Fonds acteurs non étatiques vise à financer les Ong /Osc et le secteur privé pour la mise en œuvre de projets ayant pour objectif l’amélioration de l’accès, de l’utilisation et de la qualité des services d’approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement (Aepha) durables ainsi que l’opérationnalisation de la gestion intégrées des ressources en eau (Gire) dans la basse et moyenne vallée de l’Ouémé.