La Rupture qu'on a dit qu'elle vient d'arriver, a déjà dépassé la barre des deux ans. Bientôt on dira deux ans et demi, et ainsi de suite. Ceux qui disaient que Patrice Talon vient d'arriver et s'y accrochaient comme une ligne de défense, je crois qu'ils sont encore vivants. Et ceux qui leur disaient que ça va finir bientôt ne sont pas morts. Pour ne pas ennuyer, on ne reviendra pas sur le magnifique projet d'asphaltage qui ne vient plus.
Aujourd'hui on doit pouvoir revenir sur la création d'emplois. Nul ne peut nous demander de ne pas questionner la Rupture et le Nouveau départ sur le nombre d'emplois créés. Emplois nouveaux et durables. Pas fonction publique ni vacataires, encore moins ACE (Agents contractuels de l’Etat).
L'actuel chef de l'Etat est un commerçant. Un opérateur économique. Un homme d'affaires. Lors de la campagne électorale en 2016, les partisans du chef de l'Etat ont clamé sous tous les toits, que, le plus bas salaire au niveau de ses sociétés est de cent mille francs, et que ses entreprises comptent au moins sept mille emplois directs. Ils en déduisaient que si un tel candidat accédait au pouvoir, ce serait un eldorado de l'emploi.
Faisons à présent le point.
Combien d'entreprises modernes et dignes, entreprises nouvelles, pouvons-nous compter actuellement?
De quoi souffrent le Bénin et sa jeunesse?
Formation, emplois et paix du cœur. Pas plus.
Il faut y penser.Et considérer que Matin Libre opine librement, juste pour le bonheur de tous, il est veilleur de conscience.