Difficile de voir la subtilité. Rares sont les Béninois et Béninoises qui peuvent voir cette merveille qui se dégage de la tête de la Cour constitutionnelle béninoise, l’un des piliers de la démocratie la plus appréciée de l’Afrique. Au-delà de la succession de Joseph Djogbénou à Théodore Holo, il y a l’invisible.
Même s’il faut rendre hommage aux deux hommes, l’un pour le service rendu en dix ans et l’autre pour son ascension, il y a deux épouses qui sont restées dans l’anonymat. Rares sont les compatriotes qui connaissent la compagne du président sorti de la Cour constitutionnelle. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, au-delà des considérations personnelles et politiques des Béninois, tout le monde est unanime que le Professeur Holo a fait un travail de sape et intelligent à la tête de cette institution capitale pour le devenir de la démocratie béninoise. Personne ou presque personne ne connait le prénom de l’épouse de Théodore Holo. Elle a été là pendant dix ans sans rien dire au prix des sacrifices et des abnégations. Une génération de femme s’en va. Une autre s’installe. Aujourd’hui, les Béninois vont s’habituer au Professeur Joseph Djogbénou. Et derrière lui, il y a une femme battante. Elle est presque inconnue du grand public. Elle s’appelle Nadine Kêkê. Elle a été de toutes les luttes avec l’actuel locataire de la haute juridiction des lois de la République. Malgré sa grande formation intellectuelle, elle est restée une bonne femme au foyer avec deux enfants qui sont devenus aussi des ressources accomplies. Elle sera d’une grande utilité pour cette institution parce qu’elle va éclairer son époux qui a déjà un très grand niveau intellectuel. Il y a un adage qui dit « derrière un grand homme se cache une femme de feu ». C’est à elle de jouer sa partition en faisant de l’actuel président de la Cour constitutionnelle, un exemple pour le Bénin, l’Afrique et le monde entier.