Un séminaire national sur la réforme du code électoral béninois , s’est ouvert ce matin à Cotonou. Initié par l’Assemblée nationale, ces assises vont permettre aux députés de recueillir les observations des organisations de la société civile, des experts et des personnes ressources afin d’améliorer la proposition de loi portant code électoral qui est actuellement au parlement.
Dans son allocution, le député Jean-Michel Abimbola, président du comité d’organisation de ce séminaire; a indiqué qu’il était nécessaire d’améliorer le code électoral en vigueur. Selon lui, « les différentes lois votées entre 2005 et 2012 dans des contextes différents, ont tout simplement été juxtaposées sans véritable soucis d’harmonisation, pour former le code électoral actuellement en vigueur au Bénin. Cela crée des dispositions incohérentes voire polémiques, dont l’application est source de conflits politico-judiciaires ».
Le président de l’Assemblée nationale a abondé dans le même sens que le député. Pour Me Adrien Houngbédji, le code électoral en vigueur depuis 2013, à l’application, a montré quelques faiblesses relevées aussi bien par les acteurs de la société civile, que par les organes en charge de l’organisation des élections et les acteurs politiques. Il est donc important de reprendre ce code, de le corriger et faire en sorte qu’il soit « stable, pérenne et fiable ». En dehors des députés qui participent à ce séminaire, on enregistre la présence des ministres du gouvernement, des chefs de partis politiques, des membres de la société civile et des organisations syndicales.