La rentrée scolaire 2013-2014 a pris son envol depuis le jeudi 03 Octobre dernier. Les parents d'élèves qui continuent de croupir sous le poids de la hausse des prix des fournitures scolaires doivent désormais faire face à une nouvelle hausse des frais liés au droit d'écolage dans les départements de l'Ouémé et du plateau.
Officiellement fixée à 14.000f CFA par un arrêté ministériel dans ces deux départements, la contribution scolaire connait dans la plupart des collèges de la place, une hausse de 3000f et parfois même 4000f ailleurs. Aux dires des chefs d'établissements, c'est le gouvernement qui encourage la politique de deux poids deux mesures. En effet, en déclarant la gratuité de l'enseignement dans notre pays selon ces derniers, le chef de l'état et son gouvernement peinent à faire accompagner cette initiative des mesures subséquentes. Ils en veulent pour preuve, la seconde partie de la subvention scolaire de l'année écoulée jusque-là impayée. Le non remboursement de cet argent désormais considéré comme une dette vis-à-vis des écoles publiques, ajouté au retard dans le paiement de la subvention de cette nouvelle année scolaire seraient les réels motivations de la décision consistant à faire augmenter le coût de la contribution scolaire. Pour ces directeurs d'école, les besoins élémentaires dont entre autres l'achat du matériel, le manque du mobilier et surtout la construction des infrastructures scolaire ne sauraient attendre la lourdeur administrative alors que les cours doivent démarrer. Chaque établissement a donc fixé son coût selon ses obligations. Une nouvelle disposition qui vient grossir la peine des parents d'élèves.
Au regard d'une telle décision, on peut bien se poser une question : Lorsque le gouvernement répondra à ses engagements, que feront ces chefs d'établissements qui a déjà perçu injustement chez les parents d'élèves?